
Le conférencier, Emmanuel Ahoutou Koffi, ministre, directeur de cabinet du vice-Président de la République. (Ph: Julien Monsan)
Le conférencier, Emmanuel Ahoutou Koffi, ministre, directeur de cabinet du vice-Président de la République. (Ph: Julien Monsan)
Fonction publique : Une vision stratégique permettant une refonte en profondeur de l’administration
Le ministre, directeur de cabinet du vice-Président de la République, Emmanuel Ahoutou Koffi, a indiqué le mercredi 25 juin 2025, au palais de la culture de Treichville, que la vision stratégique définie par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a permis une refonte en profondeur de l’administration ivoirienne. Il intervenait sur le thème : « Bilan et perspectives des actions de transformation du service public » à l’ouverture de la cinquième édition des Journées de la fonction publique.
En effet, sur le plan institutionnel, les réformes ont permis de bâtir les fondations d’une administration stratégique, éthique et ouverte. Sur le plan opérationnel, les réformes initiées visent à rapprocher l’administration du citoyen et améliorer la qualité du service public.
Ces efforts, selon le conférencier, ont permis une mutation profonde des pratiques administratives avec, entre autres, la réduction du temps moyen de délivrance des documents administratifs et la hausse significative du volume de documents administratifs émis de manière électronique, posant ainsi les bases d’une administration zéro papier envisagée à l’horizon 2030.
C’est pourquoi, il invite les acteurs à poursuivre cette dynamique en consolidant les acquis et en instaurant une véritable culture de redevabilité. Mais à en croire Emmanuel Ahoutou Koffi, la transformation du service public progresse grâce à l’action du ministère d’Etat, ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration.
Pour lui, Anne Désirée Ouloto a su insuffler un dialogue social franc et productif avec les organisations syndicales, les représentants des agents et les partenaires sociaux. « Le bilan que nous venons de dresser à grand trait est plus qu’encourageant, mais ne saurait être une finalité. Il est une base solide sur laquelle nous devons bâtir davantage, car la transformation du service public est un processus continu et une exigence que nous devons maintenir vivante », a déclaré Emmanuel Ahoutou Koffi.
Toutefois, dit-il, des défis restent à surmonter, entre autres, le changement d’habitudes en exigeant de nouvelles pratiques ; le déficit de compétences numériques et managériales ; la coordination interinstitutionnelle et le défi de l’ancrage territorial encore inégal.
En perspective, le conférencier invite l’administration à anticiper et surtout à s’adapter aux enjeux et défis du moment, en l’occurrence, la transition numérique avec l’émergence de l’intelligence artificielle ; les impératifs environnementaux qui imposent des pratiques plus durables, et la promotion d’un service public éco-responsable et la participation citoyenne.
Pour le ministre, directeur de cabinet du vice-Président de la République, la modernisation ne doit plus être perçue comme l’affaire d’un ministère ou d’un service. Elle doit devenir une culture partagée, mobilisant à la fois les administrations centrales et déconcentrées ; les collectivités territoriales ; les universités, les écoles, les centres de formation ; les partenaires techniques et financiers, ainsi que les usagers eux-mêmes.
« L’heure n’est plus à l’hésitation, mais plutôt à l’action et à la consolidation des acquis. L’heure est à l’approfondissement de la transformation dans un esprit de discipline et de progrès continu », a conclu Emmanuel Ahoutou Koffi.
Ces efforts, selon le conférencier, ont permis une mutation profonde des pratiques administratives avec, entre autres, la réduction du temps moyen de délivrance des documents administratifs et la hausse significative du volume de documents administratifs émis de manière électronique, posant ainsi les bases d’une administration zéro papier envisagée à l’horizon 2030.
C’est pourquoi, il invite les acteurs à poursuivre cette dynamique en consolidant les acquis et en instaurant une véritable culture de redevabilité. Mais à en croire Emmanuel Ahoutou Koffi, la transformation du service public progresse grâce à l’action du ministère d’Etat, ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration.
Pour lui, Anne Désirée Ouloto a su insuffler un dialogue social franc et productif avec les organisations syndicales, les représentants des agents et les partenaires sociaux. « Le bilan que nous venons de dresser à grand trait est plus qu’encourageant, mais ne saurait être une finalité. Il est une base solide sur laquelle nous devons bâtir davantage, car la transformation du service public est un processus continu et une exigence que nous devons maintenir vivante », a déclaré Emmanuel Ahoutou Koffi.
Toutefois, dit-il, des défis restent à surmonter, entre autres, le changement d’habitudes en exigeant de nouvelles pratiques ; le déficit de compétences numériques et managériales ; la coordination interinstitutionnelle et le défi de l’ancrage territorial encore inégal.
En perspective, le conférencier invite l’administration à anticiper et surtout à s’adapter aux enjeux et défis du moment, en l’occurrence, la transition numérique avec l’émergence de l’intelligence artificielle ; les impératifs environnementaux qui imposent des pratiques plus durables, et la promotion d’un service public éco-responsable et la participation citoyenne.
Pour le ministre, directeur de cabinet du vice-Président de la République, la modernisation ne doit plus être perçue comme l’affaire d’un ministère ou d’un service. Elle doit devenir une culture partagée, mobilisant à la fois les administrations centrales et déconcentrées ; les collectivités territoriales ; les universités, les écoles, les centres de formation ; les partenaires techniques et financiers, ainsi que les usagers eux-mêmes.
« L’heure n’est plus à l’hésitation, mais plutôt à l’action et à la consolidation des acquis. L’heure est à l’approfondissement de la transformation dans un esprit de discipline et de progrès continu », a conclu Emmanuel Ahoutou Koffi.