Migration irrégulière en Afrique de l’Ouest : WILDAF-CI et WEWORLD lancent le Projet OUESTAF à Abidjan
Les organisations Wildaf-Côte d’Ivoire (Women in law and development in Africa) et Weworld ont officiellement lancé le mardi 24 juin 2025, à Abidjan, le Projet Ouestaf, une initiative régionale soutenue par l’Union européenne.
Intitulé : « Parcours régionaux pour la prévention de la migration irrégulière, la lutte contre le trafic des migrants, la traite des êtres humains et la protection des femmes et jeunes en situation irrégulière en Afrique de l’Ouest », le projet s’étend sur cinq pays : la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Togo.
Le Projet Ouestaf, financé à hauteur de 1,5 million d’euros par l’Union européenne et mis en œuvre sous la coordination du Centre international pour le développement des politiques migratoires (Icmpd), ambitionne d’améliorer la gouvernance des migrations intra régionales. Il s’inscrit dans le cadre des recommandations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, du Cadre de politique migratoire pour l’Afrique 2018–2030, et du Pacte mondial sur les migrations.
Lors de l’atelier de lancement à Cocody, plusieurs acteurs institutionnels et de la société civile étaient présents, notamment le ministère en charge des Affaires étrangères, représenté par Mathieu Bouabré, ainsi que la Direction des Ivoiriens de l’extérieur.
Simone Guidy, vice-présidente de Wildaf-CI, a souligné l’importance de « donner un visage humain à la migration » et a plaidé pour une approche collaborative. « Il nous faut mutualiser les compétences pour adresser cette question multidimensionnelle », a-t-elle déclaré.
De son côté, Lucas Richer, chef du projet Ouestaf, a insisté sur la dimension régionale de l’initiative et la nécessité de partager les bonnes pratiques, de renforcer les capacités locales et d’adapter les politiques migratoires aux réalités du terrain. L’Union européenne, représentée par Isabelle Nyankiye, chargée de programme Migration et État civil, a réaffirmé son engagement pour une migration sûre, notamment par la sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière.
D’une durée de 17 mois (mars 2025 à juillet 2026), le projet Ouestaf prévoit plusieurs activités dont des enquêtes de terrain et analyses sur les causes profondes de la migration, des campagnes de sensibilisation dans les zones à risque et un appui à l’élaboration de politiques migratoires sûres. Une cartographie des flux migratoires et des parties prenantes est également prévue, tout comme un document cadre de recommandations politiques.
Le projet cible directement 2 760 migrants, 2 500 jeunes et femmes membres d’associations, 300 acteurs d’Ong et d'Osc, 230 journalistes et 120 associations de migrants, ainsi que des représentants des administrations publiques et locales. En Côte d’Ivoire, le projet sera déployé dans trois districts particulièrement concernés par la migration irrégulière : le Denguélé, le Zanzan et les Savanes.
Le Projet Ouestaf, financé à hauteur de 1,5 million d’euros par l’Union européenne et mis en œuvre sous la coordination du Centre international pour le développement des politiques migratoires (Icmpd), ambitionne d’améliorer la gouvernance des migrations intra régionales. Il s’inscrit dans le cadre des recommandations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, du Cadre de politique migratoire pour l’Afrique 2018–2030, et du Pacte mondial sur les migrations.
Lors de l’atelier de lancement à Cocody, plusieurs acteurs institutionnels et de la société civile étaient présents, notamment le ministère en charge des Affaires étrangères, représenté par Mathieu Bouabré, ainsi que la Direction des Ivoiriens de l’extérieur.
Simone Guidy, vice-présidente de Wildaf-CI, a souligné l’importance de « donner un visage humain à la migration » et a plaidé pour une approche collaborative. « Il nous faut mutualiser les compétences pour adresser cette question multidimensionnelle », a-t-elle déclaré.
De son côté, Lucas Richer, chef du projet Ouestaf, a insisté sur la dimension régionale de l’initiative et la nécessité de partager les bonnes pratiques, de renforcer les capacités locales et d’adapter les politiques migratoires aux réalités du terrain. L’Union européenne, représentée par Isabelle Nyankiye, chargée de programme Migration et État civil, a réaffirmé son engagement pour une migration sûre, notamment par la sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière.
D’une durée de 17 mois (mars 2025 à juillet 2026), le projet Ouestaf prévoit plusieurs activités dont des enquêtes de terrain et analyses sur les causes profondes de la migration, des campagnes de sensibilisation dans les zones à risque et un appui à l’élaboration de politiques migratoires sûres. Une cartographie des flux migratoires et des parties prenantes est également prévue, tout comme un document cadre de recommandations politiques.
Le projet cible directement 2 760 migrants, 2 500 jeunes et femmes membres d’associations, 300 acteurs d’Ong et d'Osc, 230 journalistes et 120 associations de migrants, ainsi que des représentants des administrations publiques et locales. En Côte d’Ivoire, le projet sera déployé dans trois districts particulièrement concernés par la migration irrégulière : le Denguélé, le Zanzan et les Savanes.