Supposé "blanchiment de tests de drogue": La Croix-Bleue Côte d'Ivoire dément toute implication dans l’affaire 122 élèves-gendarmes radiés

Dr. Samedi Djè Bi a apporté un démenti formel face aux accusations. (Ph: Dr)
Dr. Samedi Djè Bi a apporté un démenti formel face aux accusations. (Ph: Dr)
Dr. Samedi Djè Bi a apporté un démenti formel face aux accusations. (Ph: Dr)

Supposé "blanchiment de tests de drogue": La Croix-Bleue Côte d'Ivoire dément toute implication dans l’affaire 122 élèves-gendarmes radiés

Accusée sur les réseaux sociaux par Souley de Paris, un cyberactiviste ivoirien, d’avoir délivré des contre-tests à des élèves gendarmes radiés pour consommation de stupéfiants, la Croix-Bleue Côte d’Ivoire a tenu le lundi 22 juin 2025, une conférence de presse dans ses locaux à Adjamé pour clarifier sa position.

Le directeur de l’institution, le docteur Samedi Djè Bi, a restitué les faits : « La Croix-Bleue n’est ni un organe d’enquête, ni une structure d’appel face aux décisions du ministère d’Etat, ministère de la Défense. Nous n’effectuons pas de contre-tests dans le but de blanchir qui que ce soit ou de contester les décisions du ministère d’Etat, ministère de la Défense », a-t-il précisé.

Il a rappelé que l’institution, active en Côte d’Ivoire depuis 1930, se consacre exclusivement à la prise en charge des personnes souffrant d’addictions.

Pour mémoire, 122 élèves gendarmes des écoles de Toroguhé (Daloa) et d’Abidjan ont récemment été radiés après avoir été contrôlés positifs à des substances illicites durant leur formation. Face à cette décision, certains parents contestataires se sont tournés vers la Croix-Bleue, sollicitant de nouveaux tests dans l’espoir de faire réviser la radiation.

Sur les 11 cas reçus par la structure, 4 se sont révélés positifs. « Cela ne signifie pas que les autres ne consomment pas : les drogues ont une durée de vie variable dans l’organisme », a expliqué le médecin-directeur.

Face à cette polémique, la Croix-Bleue souhaite lever toute équivoque.

« Nous sommes disponibles pour un accompagnement thérapeutique, si le ministère nous y autorise. Notre mission est de soigner et de réhabiliter les usagers », a conclu le psychothérapeute Samedi Djè Bi.

JAURÈS DROHGBA (Stagiaire)