
Dialogue public-privé : Une feuille de route élaborée pour plus d’efficacité des cadres paritaires sectoriels
L’étude révèle que 91 % disposent d’un acte juridique de création (décret, arrêté, circulaire, décision, etc.). 80 % des cadres fonctionnent normalement, tandis que 20 % rencontrent des difficultés, principalement dues à l’absence d’un cadre opérationnel formel.
Les recommandations issues des travaux préconisent donc un appui renforcé aux Cps aux niveaux institutionnel, matériel et technique, ainsi qu’une meilleure harmonisation de l’accompagnement.
À cette occasion, la Secrétaire exécutive du Comité de concertation État-secteur privé (Ccesp), Mariam Fadiga Fofana, a appelé de tous ses vœux à un renforcement de la collaboration déjà fructueuse avec l’Agence allemande de coopération internationale (Giz) pour une plus grande efficacité des Cps.
« Nous espérons que cette collaboration se renforcera, notamment avec la signature prochaine d’un contrat de financement des activités du dialogue public-privé, aussi bien au niveau central que dans les pôles économiques régionaux », a-t-elle déclaré.
Pour Mme Fadiga Fofana, les nombreuses recommandations formulées permettront d’améliorer l’efficacité des Cps et leur impact sur l’environnement des affaires. « Notre ambition, en redynamisant le cadre de collaboration avec les Cps, est de bâtir un écosystème structuré du dialogue public-privé à tous les niveaux : central, sectoriel et régional. C’est pourquoi je réitère l’engagement du Secrétariat exécutif du Ccesp à traduire les recommandations en une feuille de route claire, afin de porter le plaidoyer nécessaire et de susciter les partenariats stratégiques pour leur mise en œuvre », a-t-elle ajouté.

Coopération fructueuse Ccesp - Giz
Mariam Fadiga Fofana a également transmis les remerciements du ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, président du Comité technique de concertation (Ctc), pour la qualité des échanges et des réflexions lors de l’atelier. Elle a aussi salué Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce et de l’Industrie, tutelle du projet ProREI, qui vise à poser les bases d’une structuration efficace des Cps, en tant qu’interfaces clés entre l’administration publique et les opérateurs économiques.
Au nom de Vukadinovic Milica, Directrice du projet ProREI et Cheffe du Cluster Économie résiliente, Abdoul Karim Sanogo, Directeur de la Composante 1, a réitéré l’engagement de son mandant à poursuivre la collaboration avec le Ccesp, les Cps et l’ensemble des parties prenantes. L’objectif : consolider le dialogue et appuyer la mise en œuvre des réformes.
Il a précisé que cet atelier s’inscrit dans une dynamique plus large, porteuse d’initiatives à fort impact sur l’économie nationale, en cohérence avec la vision gouvernementale de transformation structurelle. « La mise en œuvre des réformes économiques suit plusieurs étapes : formulation, adoption, opérationnalisation. À chaque étape, le dialogue est essentiel pour intégrer les visions des secteurs public et privé », a-t-il souligné.
Abdoul Karim Sanogo a rappelé que le modèle ivoirien de dialogue public-privé est salué par plusieurs pays de la sous-région.
Pour rappel, la mission de terrain d’avril à juin 2025, a permis de d’identifier 34 Cps, répartis entre sept ministères et les attentes pour leur bon fonctionnement. Cela, conformément à l’esprit de la principale recommandation de l’atelier national de coordination des Cps, les 20 et 21 août 2024, qui préconisait une étude approfondie sur l’état des lieux de ces cadres.