La fête de la musique : Panel et concert géant au Cscticao
Une occasion pour Angelo Kabila, célèbre producteur de la place, Aristide Dicko (arrangeur), Mike Danon, directeur artistique et d’autres experts gravitant autour de la musique de démontrer comment le numérique influence leur domaine d’activité.
En effet, par comparaison avec l’ère analogique de la production culturelle, les technologies numériques et leur généralisation sont en train de faire sauter un certain nombre de verrous économiques, pratiques et symboliques.
En particulier, elles favorisent l’augmentation de la population des artistes, en réduisant les coûts d’entrée sur le marché de l’art et en maximisant les possibilités d’accès à la notoriété grâce aux réseaux sociaux ; elles accroissent le bien-être social des publics en augmentant le nombre et l’accessibilité des œuvres produites... Dès lors, comment intégrer ce changement de paradigme ?
En tout cas, les conférenciers ont partagé leurs expériences avec les nombreux étudiants de l’Insaac et autres acteurs musicaux présents dans la salle polyvalente Me Bamba Cheick Daniel. En clair, le numérique est là, il faut faire avec et surtout savoir tirer le meilleur de cette révolution. Une journée mémorable au cours de laquelle l’ambiance est montée crescendo.
Le concert, qui a démarré à 14h, a réuni plusieurs groupes de musiciens et de solistes. La programmation a inclus notamment des jeunes étudiants de l’Insaac qui ont séduit le public qui a effectué nombreux le déplacement. « Le Cscticao a bien voulu marquer l'événement en organisant cette conférence pour pouvoir montrer le lien entre la culture et le sport et faire ressortir tous les liens qui existent entre ces deux domaines », a précisé Abdoulaye Patrice Remarck, directeur général du Centre culturel et des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara.