Situation politique : L’Ong Afrique Espoir appelle à une application stricte des lois librement adoptées

L'Ong Afrique Espoir entend jouer sa participation pour qu'il y ait des élections apaisées en Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)
L'Ong Afrique Espoir entend jouer sa participation pour qu'il y ait des élections apaisées en Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)
L'Ong Afrique Espoir entend jouer sa participation pour qu'il y ait des élections apaisées en Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)

Situation politique : L’Ong Afrique Espoir appelle à une application stricte des lois librement adoptées

Le 21/06/25 à 14:06
modifié 21/06/25 à 14:47
À quelques mois de l’élection présidentielle prévue, conformément aux dispositions constitutionnelles, pour le 25 octobre 2025, la situation politique pré-électorale en Côte d’Ivoire est particulièrement tendue. En cause, l’absence des principaux leaders des partis politiques majeurs sur la liste électorale, une situation qui suscite l’inquiétude d’un certain nombre d’observateurs, tant au niveau national qu’international.

Parmi eux, l’Ong Afrique Espoir, basée à Bouaké, a exprimé son inquiétude à travers une déclaration solennelle prononcée le jeudi 19 juin 2025, par son président, Dr Marcellin Konan Kouakou, entouré des autres membres de l’organisation. Il a ainsi lancé une alerte à l’opinion nationale et internationale sur une crise politique latente, susceptible de dégénérer en conflit ouvert si aucune mesure corrective n’est rapidement prise.

Dans son allocution, Dr Marcellin Konan Kouakou a souligné que la Côte d’Ivoire se retrouve une fois encore à un tournant décisif de son histoire institutionnelle, politique, économique et sociale : « Très bientôt, en octobre 2025, notre pays sera à nouveau confronté à son destin politique à travers une élection présidentielle, qui, ces dernières années, rime malheureusement avec crispations, peurs, violences et diverses formes d’angoisse », a-t-il déclaré.

Il a regretté, avec amertume, que les Ivoiriens n’aient pas encore tiré les leçons d’un passé douloureux, pourtant récent, marqué par des pertes humaines et des traumatismes profonds. « Notre organisation observe avec affliction que chacun veut toujours avoir raison sur l’autre », s’est-il désolé.

Pour Afrique Espoir, l’un des problèmes majeurs réside dans le refus persistant d’appliquer rigoureusement les lois, ou dans leur usage à géométrie variable selon les intérêts politiques : « Que nous soyons au pouvoir ou dans l’opposition, nous devons nous abstenir d’instrumentaliser la loi. Il ne saurait être acceptable de l’invoquer quand elle nous est favorable et de la rejeter lorsqu’elle ne nous avantage pas », a-t-il averti, martelant que : « La loi est dure, mais c’est la loi. »

Face à ce qu’il qualifie de « désordre démocratique », le président de l’Ong a rappelé que depuis cinq ans, Afrique Espoir œuvre pour le bien-être des populations en contribuant à bâtir une démocratie substantielle, résiliente, capable de favoriser un renouvellement pacifique du personnel politique. « Ce changement doit se faire sur une base égalitaire, dans le strict respect des lois que nous nous sommes librement données », a-t-il insisté.

Enfin, l’Ong Afrique Espoir a annoncé le lancement imminent d’une caravane de la cohésion nationale, intitulée « Ma contribution pour la paix », dont le point d’orgue sera la projection d’un film de sensibilisation réalisé par l’organisation elle-même.

CORRESPONDANT RÉGIONAL


Le 21/06/25 à 14:06
modifié 21/06/25 à 14:47