Vaccination en Côte d’Ivoire/Abidjan en dessous de la moyenne : Le ministre de la Santé invite les 13 communes à s’impliquer davantage

Qui a rappelé l’urgence d’agir avec les flambées épidémiques de rougeole, de poliomyélite, de fièvre jaune et de choléra. Car dit-il, ces flambées sont non seulement des drames humains, mais elles mettent également à mal nos efforts pour construire une capitale moderne et saine. Pour résoudre ce problème qui peut nuire à la santé des populations pis à celle des enfants, il interpelle tout le monde, particulièrement les maires et leurs collaborateurs.
Pour le premier responsable de la santé de la Côte d’Ivoire, ces magistrats doivent s’impliquer davantage avec de meilleures stratégies. « Que les maires intègrent au sein de leur service, une équipe dédiée à la santé... qu’ils aient un plan communal de santé qui intègre les problèmes spécifiques », a exhorté le ministre Pierre N’Gou Dimba. Il a rassuré que ses services apporteront le soutien nécessaire aux communautés et aux communes pour l’atteinte des objectifs d’ici à 2030.
Il a en outre exhorté les directeurs départementaux des dix districts sanitaires de la ville d’Abidjan à redoubler d’efforts pour offrir de meilleurs résultats à Abidjan qui représente 20 % de la population. « L’objectif est d’atteindre 95 % pour tous les vaccins dans les dix districts d’Abidjan », a soutenu Dr. Brou Gbotto Raymond, directeur du Programme élargi de vaccination (Pev).
Notons que la réunion du jour intervient en pleine semaine de la promotion de la santé qui a pour thème : « La santé, une responsabilité partagée ». Cette semaine vise à informer largement la population sur les bienfaits de la santé et comment faire pour garder cette santé durablement.