Les présumés trafiquants. (Ph: Dr)
Bouaké : Trafic de peaux de panthère et têtes de vautour, des individus interpellés
Ils tentaient de vendre deux peaux de panthère, quatre têtes de vautour et leurs huit pattes lorsqu’ils ont été interpellés et mis aux arrêts, le jeudi 12 juin 2025 à Bouaké.
Cette arrestation a été rendue possible grâce à la collaboration entre l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (Uct), la Direction de la police forestière et de l’eau du ministère des Eaux et Forêts (Dpfe-Minef), ainsi qu’Eagle-Côte d’Ivoire, qui leur a apporté une assistance technique.
Selon l’enquête, les produits fauniques ont été obtenus illégalement à Tougbo, une localité située près de la frontière avec le Burkina Faso, pays limitrophe de la Côte d’Ivoire.
Pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre, l’un des présumés trafiquants a pris soin de dissimuler les produits fauniques dans un sac d’engrais, puis a emprunté des voies peu fréquentées pour se rendre à Bouaké, à plus de 300 km de Tougbo, où l’attendait son complice présumé, censé l’assister dans la commercialisation de ce « trophée de chasse ».
Le 15 juin 2025, les deux suspects ont été transférés à l’Uct, à Abidjan. Ils ont ensuite été déférés, le 17 juin 2025, au pôle pénal, économique et financier d’Abidjan (ex-Maca).
Si les deux contrebandiers sont reconnus coupables, ils encourent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) à vingt (20) ans, ainsi qu’une amende de 10 à 100 millions de Fcfa, conformément à la loi n° 2024-364 du 11 juin 2024 relative à la gestion de la faune.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (Uicn) avait classé la panthère comme espèce quasi menacée en 2008, avant de réviser ce statut en espèce vulnérable en 2016. Les principales menaces qui pèsent sur cette espèce sont le trafic de sa peau et de ses os, souvent utilisés dans la pharmacopée traditionnelle asiatique.
Selon l’enquête, les produits fauniques ont été obtenus illégalement à Tougbo, une localité située près de la frontière avec le Burkina Faso, pays limitrophe de la Côte d’Ivoire.
Pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre, l’un des présumés trafiquants a pris soin de dissimuler les produits fauniques dans un sac d’engrais, puis a emprunté des voies peu fréquentées pour se rendre à Bouaké, à plus de 300 km de Tougbo, où l’attendait son complice présumé, censé l’assister dans la commercialisation de ce « trophée de chasse ».
Le 15 juin 2025, les deux suspects ont été transférés à l’Uct, à Abidjan. Ils ont ensuite été déférés, le 17 juin 2025, au pôle pénal, économique et financier d’Abidjan (ex-Maca).
Si les deux contrebandiers sont reconnus coupables, ils encourent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) à vingt (20) ans, ainsi qu’une amende de 10 à 100 millions de Fcfa, conformément à la loi n° 2024-364 du 11 juin 2024 relative à la gestion de la faune.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (Uicn) avait classé la panthère comme espèce quasi menacée en 2008, avant de réviser ce statut en espèce vulnérable en 2016. Les principales menaces qui pèsent sur cette espèce sont le trafic de sa peau et de ses os, souvent utilisés dans la pharmacopée traditionnelle asiatique.