« Sex, Love and Money » : Plongée sulfureuse dans les nuits d’Abidjan

Affiche du film
Affiche du film
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« Sex, Love and Money » : Plongée sulfureuse dans les nuits d’Abidjan

Le 20/06/25 à 07:06
modifié 20/06/25 à 07:25

Après deux avant-premières mémorables, le thriller "Sex, Love and Money" du réalisateur Owell Brown fait son entrée officielle dans les salles de cinéma ivoiriennes ce vendredi 20 juin 2025.

Extrait du film (1)
Extrait du film (1)



Produit par Icoast Movie, ce long-métrage audacieux s’attaque sans détours aux réalités nocturnes les plus sombres d’Abidjan.

Le film suit le personnage d’Axel, réparateur de téléphones en journée et acteur d’un monde clandestin une fois la nuit tombée. À travers ses errances, le spectateur est plongé dans une capitale à double visage, entre apparences diurnes et vérités nocturnes. Sexe, drogue, argent, manipulation et quête de pouvoir forment les ingrédients de ce drame haletant qui ne laisse pas indifférent.

Extrait du film (2)
Extrait du film (2)



"Sex, Love and Money" se distingue par une mise en scène assumée et percutante. Les scènes intimes sont filmées sans fard, la tension dramatique est constante, et l’esthétique visuelle, nerveuse, confère au film une intensité rarement vue dans le cinéma local. Ce n’est pas seulement un film choc : c’est une œuvre qui questionne les dérives sociales, qui expose les failles humaines avec une crudité fascinante.

Le casting réunit des figures majeures du cinéma africain et de l’audiovisuel : Olivier Kissita, Fargass Assandé, Mouna N’Diaye, Emmanuelle Keita et Diana Bouli incarnent des personnages puissants, ambigus, parfois dérangeants, toujours captivants.

Synopsis : « Axel, génie de l’électronique à Abidjan, mène une double vie entre trafic de drogue et addiction sexuelle. Pris entre une romance naissante avec Angélique et la méfiance de sa patronne mafieuse, il doit choisir entre rédemption et survie dans un monde où la trahison ne pas sa place. »

Extrait du film (3)
Extrait du film (3)



Entre sensualité brute et violence latente, réalisme cru et poésie noire, Owell Brown signe ici une fresque urbaine qui bouleverse les codes. "Sex, Love and Money" s’impose comme une œuvre audacieuse, sans compromis, qui invite à regarder la société en face, sans détour.

Pour les amateurs de cinéma engagé et sans filtre, c’est le rendez-vous incontournable de ce mois de juin.

Le 20/06/25 à 07:06
modifié 20/06/25 à 07:25