Ilou Lonfo, coach des Éléphants tennismen. (Ph: Dr)
Coupe Davis/Après la brillante qualification de la Côte d’Ivoire: Coach Ilou raconte l’exploit des tennismen à Luanda
Après leur expédition fructueuse à Luanda, en Angola, les Eléphants tennismen sont de retour au bercail. Comme de véritables Pachydermes, ils ont tout cassé sur leur chemin pour hisser la Côte d’Ivoire dans le groupe 3 de la zone Afrique de la Coupe Davis.
Directeur technique national et capitaine de l’équipe pour cette compétition d’envergure mondiale, Ilou Lonfo raconte la bataille à l’Académie de tennis Kukuxi Villas club de la capitale angolaise. « C’était 4 jours de stress et il fallait maintenir le groupe toujours concentré, parce qu’il y avait match tous les jours. Ce n’est plus comme par le passé où on observait un jour de repos. Émotionnellement, c’était éprouvant. C’est tout cela que nous devions gérer, sans oublier les petits bobos. Au bout du compte, tout s’est bien passé et nous sommes revenus avec la qualification pour le groupe 3 en poche », se réjouit le technicien ivoirien qui ne manque pas de saluer les efforts du président, Me Sylvère Koyo et des membres du bureau de la Fédération ivoirienne de tennis (Fit), pour leur attention soutenue et affectueuse.
Des adversaires de qualité
Ilou Lonfo a foi en l’avenir du tennis ivoirien. « L’équipe a montré qu’elle a sa place parmi les meilleures, mais pour franchir un cap, il faudra investir encore plus dans la préparation », confie-t-il. Pourtant, Luanda 2025 n’était pas gagnée pour les Ivoiriens, au départ.
« Lors de notre premier match, nous avons croisé le Gabon dont le Numéro 1 a évolué sur le circuit mondial. Il a créé pas mal de problèmes à Aziz Bationo. Heureusement que l’Ivoirien a su trouver des ressources pour le contrer. Grâce à son expérience, Eliakim Coulibaly a pu s’imposer au Numéro 2, puis en double, il a fait le job avec Moayé Koffi Nadal. Contre le Burundi, c’était pareil. Je connais bien leur Numéro 1 que j’ai entraîné quand j’étais encore au centre de haute performance de la fédération internationale, au Maroc. Il est de la promotion des Eliakim Coulibaly, Aziz Dougaz et autres. Nous avons réussi à passer. Mais j’avoue que j’ai été agréablement surpris par mes poulains lors du match contre le Kenya, notamment Aziz Bationo. Il était mené 2-0, ensuite, il y avait une balle de 3-0 contre lui, mais il a fini par serrer le jeu pour s’imposer 6/2, puis 6/1 contre un adversaire qui joue assez bien », relate Ilou Lonfo, tout en saluant la résilience et l’abnégation de ses poulains.
Les leçons de la campagne
Avec du recul, le maître des courts de tennis de la Sotra, en zone 4 C, a coché plusieurs points de satisfaction, mais aussi beaucoup d’aspects à parfaire. « Malgré la pression, les joueurs ont montré une vraie solidarité. Le groupe a bien vécu ensemble, ce qui est essentiel en Coupe Davis. Les joueurs se sont battus avec détermination. On a senti l’envie de bien représenter le pays », note le coach, heureux de constater une nette amélioration du niveau et de la qualité du jeu des Ivoiriens par rapport aux campagnes précédentes.
Cela dit, Ilou souligne qu'il y a un travail important à effectuer concernant le mental de la troupe. « On a observé des passages à vide qui nous ont coûté cher, notamment dans les matchs serrés, surtout lors des doubles », reconnaît l’ancien responsable du centre de haute performance de l’Itf du Maroc qui remarque surtout un progrès énorme du tennis africain, avec une nouvelle génération de joueurs bien formés.
Des adversaires de qualité
Ilou Lonfo a foi en l’avenir du tennis ivoirien. « L’équipe a montré qu’elle a sa place parmi les meilleures, mais pour franchir un cap, il faudra investir encore plus dans la préparation », confie-t-il. Pourtant, Luanda 2025 n’était pas gagnée pour les Ivoiriens, au départ.
« Lors de notre premier match, nous avons croisé le Gabon dont le Numéro 1 a évolué sur le circuit mondial. Il a créé pas mal de problèmes à Aziz Bationo. Heureusement que l’Ivoirien a su trouver des ressources pour le contrer. Grâce à son expérience, Eliakim Coulibaly a pu s’imposer au Numéro 2, puis en double, il a fait le job avec Moayé Koffi Nadal. Contre le Burundi, c’était pareil. Je connais bien leur Numéro 1 que j’ai entraîné quand j’étais encore au centre de haute performance de la fédération internationale, au Maroc. Il est de la promotion des Eliakim Coulibaly, Aziz Dougaz et autres. Nous avons réussi à passer. Mais j’avoue que j’ai été agréablement surpris par mes poulains lors du match contre le Kenya, notamment Aziz Bationo. Il était mené 2-0, ensuite, il y avait une balle de 3-0 contre lui, mais il a fini par serrer le jeu pour s’imposer 6/2, puis 6/1 contre un adversaire qui joue assez bien », relate Ilou Lonfo, tout en saluant la résilience et l’abnégation de ses poulains.
Les leçons de la campagne
Avec du recul, le maître des courts de tennis de la Sotra, en zone 4 C, a coché plusieurs points de satisfaction, mais aussi beaucoup d’aspects à parfaire. « Malgré la pression, les joueurs ont montré une vraie solidarité. Le groupe a bien vécu ensemble, ce qui est essentiel en Coupe Davis. Les joueurs se sont battus avec détermination. On a senti l’envie de bien représenter le pays », note le coach, heureux de constater une nette amélioration du niveau et de la qualité du jeu des Ivoiriens par rapport aux campagnes précédentes.
Cela dit, Ilou souligne qu'il y a un travail important à effectuer concernant le mental de la troupe. « On a observé des passages à vide qui nous ont coûté cher, notamment dans les matchs serrés, surtout lors des doubles », reconnaît l’ancien responsable du centre de haute performance de l’Itf du Maroc qui remarque surtout un progrès énorme du tennis africain, avec une nouvelle génération de joueurs bien formés.