Musique : Shélina C entre héritage, passion et élévation

Fille d’une lignée d’artistes, elle porte un héritage qu’elle compte pérenniser. En effet, le grand-père de Shélina C, Amin Achi Tanto Germain, propriétaire d’un dancing club dans les années 1950 et fondateur du mythique orchestre Moapé Kongo, fut un grand bassiste. Il côtoyait les géants de la musique ivoirienne, notamment Amédée Pierre, Anoma Brou Félix et Okoua Séka Athanase. Dans les années 1955-1960, sa grand-mère, Abbé Sophie Clotilde, chantait dans un célèbre groupe de danse traditionnelle appelé Ndé.
Joëlle C, sa cousine et célèbre chanteuse akyé, avait joué un rôle déterminant dans son éveil artistique. « Joëlle, de son vivant, m’appelait «la Fée». Elle m’aimait énormément. C’est après son décès, le 14 février 2008, que j’ai décidé de marcher résolument sur ses traces, en embrassant la musique », a-t-elle confié avec émotion.
Avec une voix sincère, des textes profonds sur l’amour, la paix, la fraternité ou encore l’ingratitude, Shélina C s’impose comme une artiste complète et engagée, portée par un héritage familial et une ambition claire : faire rayonner sa musique au-delà des frontières.