Assassinat de Patrice Lumumba au Congo en 1961: le parquet belge réclame un procès à Bruxelles

 Patrice Lumumba (d) en décembre 1960. AFP PHOTO / STRINGER STRINGER
Patrice Lumumba (d) en décembre 1960. AFP PHOTO / STRINGER STRINGER
Patrice Lumumba (d) en décembre 1960. AFP PHOTO / STRINGER STRINGER

Assassinat de Patrice Lumumba au Congo en 1961: le parquet belge réclame un procès à Bruxelles

Par (RFI)
Le 17/06/25 à 13:39
modifié 17/06/25 à 13:52
Le parquet fédéral belge a indiqué ce 17 juin 2025 avoir requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles de l'ancien diplomate belge Etienne Davignon, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat en 1961 de l’ancien Premier ministre Patrice Lumumba, héros de l'indépendance congolaise. Etienne Davignon, 92 ans, est le seul encore en vie parmi les dix suspects ciblés dans la plainte pour « crimes de guerre » déposée en 2011 par les enfants Lumumba.

Soixante-quatre ans après l’assassinat de Patrice Lumumba, premier Premier ministre du Congo (l’actuelle RDC) indépendant le 17 janvier 1961, la justice belge doit décider si un procès va être ouvert.

La famille de Patrice Lumumba avait déposé une plainte il y a 14 ans et elle a débouché sur une commission d’enquête parlementaire, puis sur une reconnaissance officielle de la responsabilité de la Belgique.

C’est désormais la dernière ligne droite avec l’ouverture ce mardi d’une procédure très formelle, une session de la chambre du conseil.

En Belgique, cette instance représente la fin de l’instruction judiciaire et elle doit vérifier s’il existe des « charges suffisantes », c’est-à-dire suffisamment d’indices de culpabilité pour justifier l’ouverture d’un procès.

« Tortures, traitements inhumains et participation à un crime de guerre »

En l’occurrence, le parquet a requis un procès en correctionnelle « pour tortures et traitements inhumains et participation à un crime de guerre » et c’est cela qui se joue à partir de ce mardi devant la chambre du conseil pour le seul suspect encore en vie, Etienne Davignon, devenu par la suite commissaire européen et qui était attaché au ministère des Affaires étrangères en 1961, c’est-à-dire diplomate stagiaire en quelque sorte. Lire la suite...

Par (RFI)
Le 17/06/25 à 13:39
modifié 17/06/25 à 13:52