Sara-BON
Financement de projets d’élevage : L’Anader éclaire les promoteurs
En marge du Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA), tenu du 23 mai au 1er juin 2025, l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) a organisé, le jeudi 29 mai, un panel dédié au financement des projets de production animale. L’objectif : proposer des pistes concrètes pour faciliter l’accès au financement dans un secteur jugé à haut risque.
Sous le thème « Le financement des projets de production animale », cette session d’échanges, animée par Ano Missa Lin, ingénieur zootechnicien-économiste, s’adressait aux étudiants, membres de coopératives et investisseurs réunis au stand de l’Anader au Parc des expositions.
Selon l’expert, les projets d’élevage sont confrontés à plusieurs défis structurels. Les revenus des éleveurs, souvent saisonniers et exposés à de nombreuses incertitudes (maladies animales, volatilité des prix, aléas climatiques), ne permettent pas toujours de satisfaire les critères exigés par les banques, notamment en matière de garanties. « Le secteur de l’élevage est encore perçu comme risqué par de nombreuses institutions financières », a-t-il souligné.
Pour surmonter ces obstacles, Ano Missa Lin a partagé une série de recommandations visant à rendre les projets plus attractifs pour les bailleurs de fonds. Le porteur de projet, a-t-il conseillé, doit impérativement, présenter une étude de marché approfondie, pour identifier les opportunités locales et les besoins encore non satisfaits ; élaborer un plan de production détaillé, précisant le type d’élevage (volaille, porcins, ruminants...), la durée des cycles et les rendements escomptés ; prévoir un budget prévisionnel complet, incluant les investissements initiaux, les charges d’exploitation et les recettes attendues ; définir un plan de financement clair, en indiquant le montant total recherché, la part d’apport personnel et le recours à l’emprunt ; mettre en place une stratégie de commercialisation efficace, ciblant les circuits de distribution, les débouchés et les prix de vente ; anticiper la gestion des risques, notamment les maladies animales, la variation des prix et les mesures de biosécurité.
Par ailleurs, le directeur technique de l’Anader a invité les jeunes et les femmes à s’intéresser davantage aux métiers de l’élevage, soulignant le fort potentiel du secteur en matière de création d’emplois et de revenus durables. Il a réaffirmé l’engagement de l’Anader à poursuivre ses actions de formation, d’accompagnement et de mise en relation entre porteurs de projets et structures de financement.
Un message porteur d’espoir pour de nombreux aspirants entrepreneurs du secteur agricole, en quête de moyens pour concrétiser leurs ambitions.
Selon l’expert, les projets d’élevage sont confrontés à plusieurs défis structurels. Les revenus des éleveurs, souvent saisonniers et exposés à de nombreuses incertitudes (maladies animales, volatilité des prix, aléas climatiques), ne permettent pas toujours de satisfaire les critères exigés par les banques, notamment en matière de garanties. « Le secteur de l’élevage est encore perçu comme risqué par de nombreuses institutions financières », a-t-il souligné.
Pour surmonter ces obstacles, Ano Missa Lin a partagé une série de recommandations visant à rendre les projets plus attractifs pour les bailleurs de fonds. Le porteur de projet, a-t-il conseillé, doit impérativement, présenter une étude de marché approfondie, pour identifier les opportunités locales et les besoins encore non satisfaits ; élaborer un plan de production détaillé, précisant le type d’élevage (volaille, porcins, ruminants...), la durée des cycles et les rendements escomptés ; prévoir un budget prévisionnel complet, incluant les investissements initiaux, les charges d’exploitation et les recettes attendues ; définir un plan de financement clair, en indiquant le montant total recherché, la part d’apport personnel et le recours à l’emprunt ; mettre en place une stratégie de commercialisation efficace, ciblant les circuits de distribution, les débouchés et les prix de vente ; anticiper la gestion des risques, notamment les maladies animales, la variation des prix et les mesures de biosécurité.
Par ailleurs, le directeur technique de l’Anader a invité les jeunes et les femmes à s’intéresser davantage aux métiers de l’élevage, soulignant le fort potentiel du secteur en matière de création d’emplois et de revenus durables. Il a réaffirmé l’engagement de l’Anader à poursuivre ses actions de formation, d’accompagnement et de mise en relation entre porteurs de projets et structures de financement.
Un message porteur d’espoir pour de nombreux aspirants entrepreneurs du secteur agricole, en quête de moyens pour concrétiser leurs ambitions.