Plusieurs responsables de communautés ont pris part à cette rencontre. (Ph: Franck YEO)
Accès aux soins des victimes d’accidents liés aux produits corrosifs: La phase II officiellement lancée
Dans le cadre du lancement de la phase II du Projet ingestion de substances corrosives (Ics)/Sténose caustique de l’œsophage (Scoe) en Côte d’Ivoire (Projet Isc/Scoe), l’Association de soutien d’autopromotion sanitaire urbaine (Asapsu) en partenariat avec l’Ong la Chaîne de l’Espoir, a organisé le mercredi 11 juin 2025, à Abidjan, un atelier de coordination.
Cet atelier porte sur un projet intégré de prévention, sensibilisation, renforcement de capacités et d’accès aux soins des victimes d’accidents liés à l’utilisation de produits corrosifs en Côte d’Ivoire-phase II. Il bénéficie du soutien financier et technique de l’Afd, et de la Chaîne de l’Espoir.
Ce projet qui se déroulera à Abobo, Adjamé, Attécoubé, Plateau et Yopougon, vise à dresser l’état des lieux du projet, notamment l’évaluation des actions menées, les résultats obtenus et les défis rencontrés, en vue de mieux orienter la poursuite des activités. Il s’agit, entre autres, de faire en sorte que le projet et les enjeux liés à l’ingestion de produits corrosifs en Côte d’Ivoire soient bien compris ; de présenter le nouveau partenaire associatif ; d’identifier les défis et les opportunités pour une approche plus efficace et intégrée, et mettre en place un cadre de coordination et de suivi pour garantir la pérennité des actions entreprises.
Le chef de service, prévention et promotion santé, Kouamé Alexandre, du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a félicité les initiateurs pour leur engagement en faveur de la petite enfance. Selon lui, cette thématique a été intégrée dans les activités de son département ministériel. Car sur le terrain il y a des complexes socio-éducatifs qui sont des relais du ministère.
La cheffe de mission de la Chaîne de l’Espoir Côte d’Ivoire, Mme Bazemo Anne-Cécile, a relevé que cet atelier n’est pas de trop. « Si vous faites attention, dans toutes vos familles, vous avez déjà eu un accident où un enfant particulièrement a avalé un produit, des médicaments avalés par inadvertance et les conséquences sont dramatiques », a-t-elle rappelé, précisant que les enfants que sa structure opère, sont ceux qu’elle a la chance de recevoir.
A l’en croire, la plupart décède sur le terrain. « Alors, si on n’est pas assez réactif, les résultats peuvent être dramatiques pour l’enfant mais aussi pour le couple qui peut se séparer », a conseillé Mme Bazemo, précisant que ces accidents sont évitables. « Quand l’œsophage est brûlé, il se sténose (se fermer complètement). On est obligé de l’enlever. On le coupe et on prend un bout de l’intestin pour mettre à la place. C’est une opération qui dure 11 heures de temps et est très compliquée », a fait savoir la cheffe de mission de la Chaîne de l’Espoir, appelant à l’adhésion de tous pour la réussite de cette mission.
Pour sa part, le responsable de programmes Asapsu, Dr Fe Gondo Salvador, a rappelé que sa structure travaille pour l’amélioration des conditions socio-sanitaires des populations vulnérables dans les zones urbaines et péri-urbaines. « Les accidents liés à l’injection de produits corrosifs ne sont pas certes légion, mais sont une réalité », dit-il, soulignant que les défis résident dans la notification de ces accidents, dans leur prise en charge et la prévention.
Pour lui, il est nécessaire de faire la mobilisation afin que l’information soit portée au niveau des communautés, mais aussi d’associer les différents partenaires institutionnels afin qu’ils participent aux actions de prise en charge.
Ce projet qui se déroulera à Abobo, Adjamé, Attécoubé, Plateau et Yopougon, vise à dresser l’état des lieux du projet, notamment l’évaluation des actions menées, les résultats obtenus et les défis rencontrés, en vue de mieux orienter la poursuite des activités. Il s’agit, entre autres, de faire en sorte que le projet et les enjeux liés à l’ingestion de produits corrosifs en Côte d’Ivoire soient bien compris ; de présenter le nouveau partenaire associatif ; d’identifier les défis et les opportunités pour une approche plus efficace et intégrée, et mettre en place un cadre de coordination et de suivi pour garantir la pérennité des actions entreprises.
Le chef de service, prévention et promotion santé, Kouamé Alexandre, du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a félicité les initiateurs pour leur engagement en faveur de la petite enfance. Selon lui, cette thématique a été intégrée dans les activités de son département ministériel. Car sur le terrain il y a des complexes socio-éducatifs qui sont des relais du ministère.
La cheffe de mission de la Chaîne de l’Espoir Côte d’Ivoire, Mme Bazemo Anne-Cécile, a relevé que cet atelier n’est pas de trop. « Si vous faites attention, dans toutes vos familles, vous avez déjà eu un accident où un enfant particulièrement a avalé un produit, des médicaments avalés par inadvertance et les conséquences sont dramatiques », a-t-elle rappelé, précisant que les enfants que sa structure opère, sont ceux qu’elle a la chance de recevoir.
A l’en croire, la plupart décède sur le terrain. « Alors, si on n’est pas assez réactif, les résultats peuvent être dramatiques pour l’enfant mais aussi pour le couple qui peut se séparer », a conseillé Mme Bazemo, précisant que ces accidents sont évitables. « Quand l’œsophage est brûlé, il se sténose (se fermer complètement). On est obligé de l’enlever. On le coupe et on prend un bout de l’intestin pour mettre à la place. C’est une opération qui dure 11 heures de temps et est très compliquée », a fait savoir la cheffe de mission de la Chaîne de l’Espoir, appelant à l’adhésion de tous pour la réussite de cette mission.
Pour sa part, le responsable de programmes Asapsu, Dr Fe Gondo Salvador, a rappelé que sa structure travaille pour l’amélioration des conditions socio-sanitaires des populations vulnérables dans les zones urbaines et péri-urbaines. « Les accidents liés à l’injection de produits corrosifs ne sont pas certes légion, mais sont une réalité », dit-il, soulignant que les défis résident dans la notification de ces accidents, dans leur prise en charge et la prévention.
Pour lui, il est nécessaire de faire la mobilisation afin que l’information soit portée au niveau des communautés, mais aussi d’associer les différents partenaires institutionnels afin qu’ils participent aux actions de prise en charge.