Protection de l’enfance : La HACA et l’UNICEF mobilisent les médias ivoiriens à Yamoussoukro
Le combat pour une meilleure protection des droits de l’enfant franchit une nouvelle étape en Côte d’Ivoire. La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), en collaboration avec l’UNICEF, a lancé à Yamoussoukro, ce mercredi 11 juin 2025, un atelier national de renforcement des capacités à l’intention des professionnels des médias.
Objectif, doter les journalistes, animateurs, producteurs et responsables de rédaction d’outils nécessaires pour une couverture médiatique plus éthique, inclusive et responsable des questions liées à l’enfance.
Cette initiative s’inscrit dans le prolongement de la Charte d’éthique des médias pour la promotion des droits de l’enfant, signée le 7 avril dernier par la HACA, les principales chaînes de télévision nationale et plusieurs acteurs médiatiques. Cette charte engage les médias à diffuser une information respectueuse de la dignité des enfants, à éviter leur stigmatisation ou l’exploitation de leur image, et à traiter avec humanité et rigueur les sujets qui les concernent.
Dans son discours d’ouverture, René Bourgoin, président de la HACA, a salué l’engagement grandissant des médias ivoiriens. « La signature de la charte a été une avancée importante. Il est désormais temps de passer aux actes. Cet atelier nous aidera à identifier des pistes concrètes pour un traitement plus éthique des contenus liés à l’enfance », a-t-il déclaré.
Le président de la HACA a expliqué que les médias sont des acteurs déterminants dans nos sociétés, particulièrement en Afrique. Il a exhorté les professionnels des médias a joué un rôle capital. « Les droits de l’enfant ne sont pas de simples formulations juridiques. Ils sont des engagements humains, sociaux et politiques. Le droit à l’éducation, à la santé, à la protection, à l’expression... doivent se traduire dans les contenus, dans les formats, dans les mots que vous choisissez chaque jour », a proposé René Bourgoin.
Pour Jean-François Basse, Représentant résident de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, les médias jouent un rôle stratégique dans le changement social. « Les journalistes ne sont pas de simples vecteurs d’information. Ils sont de véritables acteurs de transformation. Par cet atelier, nous voulons renforcer leur capacité à porter des messages sensibles et à promouvoir les droits de l’enfant dans les communautés », a-t-il affirmé.
Selon le Représentant Résident, il est essentiel qu’au sortir de cet atelier une feuille de route claire soit arrêtée pour la promotion des droits des enfants dans toutes les productions médiatiques, avec des engagements clairs, mesurables et durables. Ces plans d’action permettront de produire des contenus davantage tournés vers les problématiques de genre, d’éducation, de santé, de changement climatique et de protection de l’enfant.
Présent dans plus de 190 pays, l’UNICEF agit en Côte d’Ivoire aux côtés du gouvernement, des ONG, des jeunes et des médias pour garantir à chaque enfant un accès équitable aux services de base et un environnement sain.
Dans le domaine de la communication, l’organisation soutient activement la création de contenus médiatiques éthiques, inclusifs et adaptés aux besoins des enfants.
Didier ASSOUMOU
Cette initiative s’inscrit dans le prolongement de la Charte d’éthique des médias pour la promotion des droits de l’enfant, signée le 7 avril dernier par la HACA, les principales chaînes de télévision nationale et plusieurs acteurs médiatiques. Cette charte engage les médias à diffuser une information respectueuse de la dignité des enfants, à éviter leur stigmatisation ou l’exploitation de leur image, et à traiter avec humanité et rigueur les sujets qui les concernent.
Dans son discours d’ouverture, René Bourgoin, président de la HACA, a salué l’engagement grandissant des médias ivoiriens. « La signature de la charte a été une avancée importante. Il est désormais temps de passer aux actes. Cet atelier nous aidera à identifier des pistes concrètes pour un traitement plus éthique des contenus liés à l’enfance », a-t-il déclaré.
Le président de la HACA a expliqué que les médias sont des acteurs déterminants dans nos sociétés, particulièrement en Afrique. Il a exhorté les professionnels des médias a joué un rôle capital. « Les droits de l’enfant ne sont pas de simples formulations juridiques. Ils sont des engagements humains, sociaux et politiques. Le droit à l’éducation, à la santé, à la protection, à l’expression... doivent se traduire dans les contenus, dans les formats, dans les mots que vous choisissez chaque jour », a proposé René Bourgoin.
Pour Jean-François Basse, Représentant résident de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, les médias jouent un rôle stratégique dans le changement social. « Les journalistes ne sont pas de simples vecteurs d’information. Ils sont de véritables acteurs de transformation. Par cet atelier, nous voulons renforcer leur capacité à porter des messages sensibles et à promouvoir les droits de l’enfant dans les communautés », a-t-il affirmé.
Selon le Représentant Résident, il est essentiel qu’au sortir de cet atelier une feuille de route claire soit arrêtée pour la promotion des droits des enfants dans toutes les productions médiatiques, avec des engagements clairs, mesurables et durables. Ces plans d’action permettront de produire des contenus davantage tournés vers les problématiques de genre, d’éducation, de santé, de changement climatique et de protection de l’enfant.
Présent dans plus de 190 pays, l’UNICEF agit en Côte d’Ivoire aux côtés du gouvernement, des ONG, des jeunes et des médias pour garantir à chaque enfant un accès équitable aux services de base et un environnement sain.
Dans le domaine de la communication, l’organisation soutient activement la création de contenus médiatiques éthiques, inclusifs et adaptés aux besoins des enfants.
Didier ASSOUMOU