Awards de la diaspora estudiantine : Le Luxembourg, la France et la Belgique, les pays visés en 2025

Le lancement de la 8è édition des Rencontres Adestiv s’est déroulé sous le signe de la coopération. (Ph: Dr)
Le lancement de la 8è édition des Rencontres Adestiv s’est déroulé sous le signe de la coopération. (Ph: Dr)
Le lancement de la 8è édition des Rencontres Adestiv s’est déroulé sous le signe de la coopération. (Ph: Dr)

Awards de la diaspora estudiantine : Le Luxembourg, la France et la Belgique, les pays visés en 2025

Les Rencontres Adestiv 2025, un Programme de mobilité internationale et de célébration des talents de la diaspora, ont été officiellement lancées le 4 mai à l’Institut français du Plateau, à Abidjan. Cette 8e édition a pour ambition d’accompagner le secteur privé, l’administration publique et les organisations internationales dans la recherche de talents issus de la diaspora et de faciliter leur implication dans le développement du continent africain. L’édition 2025 se déroulera dans trois pays, à savoir le Luxembourg, la France et la Belgique.

Ce parcours vise à favoriser le retour des talents de la diaspora en Afrique et à les impliquer pleinement dans les projets de développement.

Situant le bien-fondé, Steve Essis, président exécutif du réseau ivoirien des diplômés de la diaspora (Ridd), initiateur de l’évènement explique que cette édition s'inscrit dans une volonté de renforcer les liens entre l’Afrique et l’Europe. « Le Programme Adestiv se veut un levier de mobilité internationale et de promotion des talents de la diaspora, en leur offrant des parcours structurés et sécurisés. Les Rencontres Adestiv sont un programme de mobilité internationale et de promotion des talents de la diaspora, pour aller à l’étranger dans des schémas sécurisés, une migration encadrée », a-t-il affirmé.

Selon Steve Essis, l’objectif est de favoriser les échanges de compétences et les transferts de savoir-faire, partager les bonnes pratiques et apprendre de ce que l’Occident a comme technologies.

« Il s’agit de mobiliser des étudiants exemplaires, travailleurs, dotés d’une conscience professionnelle, et surtout motivés à revenir donner cela à la Côte d’Ivoire », a déclaré Steve Essis président exécutif du Ridd. Pour rendre cette ambition concrète, le Ridd s’appuie sur des dispositifs comme le programme “Mon passeport pour mon job”, qui accompagne les diplômés dans leur retour et leur intégration dans le tissu économique local.

« Revenir ici pour une première expérience, pour un emploi, ou mettre à disposition son expérience acquise à l’étranger. Chaque année, l’organisation vise l’insertion de 25 à 50 diplômés, avec un objectif à moyen terme de 100 intégrations annuelles », a expliqué Steve Essis.

Présente à ce lancement, Carole Van Eyll, ambassadeur du Royaume de Belgique en Côte d’Ivoire, a salué le rôle de la diaspora ivoirienne dans le renforcement des liens entre l’Europe et l’Afrique. Elle a présenté un nouvel accord de coopération avec la Côte d’Ivoire qui encourage une migration circulaire et bénéfique aux deux pays.

Pour sa part, Koné Lanzeni, représentant de la Direction des Ivoiriens de l’extérieur, a rappelé que la diaspora est considérée comme la 32ᵉ région de la Côte d’Ivoire et joue un rôle clé dans son développement. Il a réaffirmé l’engagement de l’État à lever les obstacles au retour et à faciliter l’accès au financement pour les projets portés par les membres de la diaspora.

MARINA ZEGBEHI (stagiaire)