Boris Anselme Takoué
Littérature /10 ans de carrière : Boris Anselme Takoué :"Hier, j’étais touché par les autres. Aujourd’hui, c’est moi qui touche les autres."
Dix ans de plume, de passion et de présence littéraire. À l’occasion de ses dix années de carrière, Boris Anselme Takoué a célébré son parcours au Palais de la Culture d’Abidjan le 25 mai 2025, autour de son œuvre "Soulagement", portée sur scène. Entre gratitude, lucidité et transmission, l’auteur revient sur cette décennie riche en émotions et en combats.
Dix ans de littérature... Quelle image ou émotion vous vient à l’esprit ?
J’ai envie de dire que je suis fier de moi ! Moi qui, aujourd’hui, construis des vies. Car voyez-vous, hier, c’était les autres qui avaient cet impact sur moi. Aujourd’hui, c’est moi qui impacte les autres. Travailler sérieusement hisse ! Je suis vraiment devenu ce que je n’ai rien fait pour ne pas le devenir. Je remercie infiniment Dieu et le Livre, qui m’ont accompagné dans ce parcours.
Votre titre "Soulagement" a été adapté sur scène pour marquer l’événement. Qu’avez-vous ressenti en voyant vos mots devenir théâtre ?
La puissance des mots. Le bonheur de créer. C’est tout naturellement la joie. La joie de voir beaucoup de visages touchés par cette fable. Elles sont nombreuses, nos mamans, nos sœurs, qui espèrent un enfant dans leur foyer, et qui doivent supporter le regard ou la violence de leur mari pour ce fait... Je leur souhaite sincèrement le soulagement, comme Solange, le personnage principal.
Vous êtes présenté comme l’une des plus belles promesses de la littérature africaine. Comment accueillez-vous cette reconnaissance ?
C’est toujours une satisfaction intellectuelle pour un écrivain de bénéficier de la reconnaissance de ses pairs. Vous savez très bien que les milieux d’édition connaissent des conjectures. Je suis donc heureux d’avoir tenu ce pari. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut dormir. Bien au contraire, il faut davantage travailler. J’en suis conscient. Je continue de faire ma part. Et vous le voyez bien.
Vous évoluez à la croisée de plusieurs univers : écriture, journalisme, cinéma... Comment tout cela s’articule-t-il dans votre vie d’artiste ?
Ils sont complémentaires. Et je me sens bien dans ces différents rôles, ou statuts, selon celui qui doit être en avant au moment de l’activité. Je les vis avec équilibre et passion.
Quel message souhaitez-vous laisser à la nouvelle génération d’auteurs ?
Ah ! Je ne savais pas qu’ils me regardaient ainsi... Je les remercie de me compter parmi ceux qu’ils admirent. Qu’ils sachent d’abord pourquoi ils veulent devenir auteur ou écrivain. Ensuite, qu’ils lisent tout et beaucoup, pour rencontrer leur style. Enfin, qu’ils ne se gaspillent pas pour des palliatifs. Qu’ils soient concentrés sur leur travail. Rien ne remplace la rigueur et la foi dans ce que l’on fait.
JAURÈS DROHGBA (stagiaire)
Dix ans de littérature... Quelle image ou émotion vous vient à l’esprit ?
Votre titre "Soulagement" a été adapté sur scène pour marquer l’événement. Qu’avez-vous ressenti en voyant vos mots devenir théâtre ?
La puissance des mots. Le bonheur de créer. C’est tout naturellement la joie. La joie de voir beaucoup de visages touchés par cette fable. Elles sont nombreuses, nos mamans, nos sœurs, qui espèrent un enfant dans leur foyer, et qui doivent supporter le regard ou la violence de leur mari pour ce fait... Je leur souhaite sincèrement le soulagement, comme Solange, le personnage principal.
Vous êtes présenté comme l’une des plus belles promesses de la littérature africaine. Comment accueillez-vous cette reconnaissance ?
C’est toujours une satisfaction intellectuelle pour un écrivain de bénéficier de la reconnaissance de ses pairs. Vous savez très bien que les milieux d’édition connaissent des conjectures. Je suis donc heureux d’avoir tenu ce pari. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut dormir. Bien au contraire, il faut davantage travailler. J’en suis conscient. Je continue de faire ma part. Et vous le voyez bien.
Vous évoluez à la croisée de plusieurs univers : écriture, journalisme, cinéma... Comment tout cela s’articule-t-il dans votre vie d’artiste ?
Ils sont complémentaires. Et je me sens bien dans ces différents rôles, ou statuts, selon celui qui doit être en avant au moment de l’activité. Je les vis avec équilibre et passion.
Quel message souhaitez-vous laisser à la nouvelle génération d’auteurs ?
Ah ! Je ne savais pas qu’ils me regardaient ainsi... Je les remercie de me compter parmi ceux qu’ils admirent. Qu’ils sachent d’abord pourquoi ils veulent devenir auteur ou écrivain. Ensuite, qu’ils lisent tout et beaucoup, pour rencontrer leur style. Enfin, qu’ils ne se gaspillent pas pour des palliatifs. Qu’ils soient concentrés sur leur travail. Rien ne remplace la rigueur et la foi dans ce que l’on fait.
JAURÈS DROHGBA (stagiaire)