Folklorama 2025 : Le district autonome du Gôh-Djiboua célèbre la richesse de ses traditions

Neuf troupes issues des régions du Gôh et du Loh-Djiboua ont transporté le public dans l’univers riche et symbolique des danses du terroir.
Neuf troupes issues des régions du Gôh et du Loh-Djiboua ont transporté le public dans l’univers riche et symbolique des danses du terroir.
Neuf troupes issues des régions du Gôh et du Loh-Djiboua ont transporté le public dans l’univers riche et symbolique des danses du terroir.

Folklorama 2025 : Le district autonome du Gôh-Djiboua célèbre la richesse de ses traditions

Le 11/06/25 à 08:33
modifié 11/06/25 à 09:04
Gagnoa était aux sons et aux pas cadencés des danses traditionnelles du District Autonome du Gôh-Djiboua, le 8 juin 2025. Et ce, à l’occasion de la 2ᵉ édition du Festival Folklorama. Ce rendez-vous culturel a une nouvelle fois mis à l’honneur le patrimoine immatériel ivoirien à travers une compétition artistique haute en couleur.

Neuf troupes issues des régions du Gôh et du Loh-Djiboua ont transporté le public dans l’univers riche et symbolique des danses du terroir. Chaque prestation, unique par sa rythmique, ses mouvements, son histoire et sa portée sociale, a contribué à faire revivre l’âme des villages.

Parmi les troupes présentes figuraient notamment le Zagrobi de Guemenedou, le Gbégbé de Kpapekou...
Parmi les troupes présentes figuraient notamment le Zagrobi de Guemenedou, le Gbégbé de Kpapekou...



Parmi les troupes présentes figuraient notamment le Zagrobi de Guemenedou, le Gbégbé de Kpapekou, et le Digba de Dibnago pour le département de Gagnoa ; le Samassa de Zadi (Diégonéfla) et le Vaka de Gotta-Baoulé pour celui d’Oumé ; le Zaurada de Gbagroubé et le Sapah de Doubo pour Divo ; ainsi que le Zagrobi de Gogné et celui de Dahiri pour Lakota.

Après Korhogo, qui avait accueilli la première édition en 2024 avec les danses du District des Savanes, Gagnoa a relevé le défi avec brio, confirmant la diversité et la beauté inaltérable des traditions ivoiriennes.

Pour Raymond Koffi Bi Tizier, PDG de Viva Prod Record, structure initiatrice du festival, cette démarche s’inscrit dans une volonté de sauvegarde du patrimoine en péril : « Nous avons décidé de collecter, numériser et promouvoir nos danses traditionnelles, souvent menacées d’oubli, afin que les jeunes générations puissent les découvrir, les faire leurs, et les transmettre. Car même quand un peuple a tout perdu, ce qu’on ne peut lui arracher, c’est sa culture. »

À travers cette deuxième édition, Folklorama s’affirme comme une vitrine d’expression culturelle et un instrument de transmission intergénérationnelle, au service de la mémoire et de la fierté africaine.



Le 11/06/25 à 08:33
modifié 11/06/25 à 09:04