Lutte contre les Vgb en milieu universitaire : Le Fonsti, le Pasres et la Douvag en première ligne à Korhogo

Korhogo, le milieu universitaire à l’école de la lutte contre les violences basées sur le genre
Korhogo, le milieu universitaire à l’école de la lutte contre les violences basées sur le genre
Korhogo, le milieu universitaire à l’école de la lutte contre les violences basées sur le genre

Lutte contre les Vgb en milieu universitaire : Le Fonsti, le Pasres et la Douvag en première ligne à Korhogo

Le 09/06/25 à 17:55
modifié 09/06/25 à 18:07
Méconnaissance du phénomène, déni des réalités liées aux violences basées sur le genre (VBG), insuffisance ou absence de cadre légal, politique, stratégique et institutionnel : tels sont, entre autres, les défis relevés par Coulibaly Pélibien Ghislain, sociologue, expert en genre et principal formateur.

Ces problématiques ont été au cœur d’une session de formation de deux jours, organisée 3 et 4 juin 2025 à l’Université Peleforo Gon Coulibaly (UPGC) de Korhogo, dans la salle B de la bibliothèque et dans des salles attenantes. Environ une centaine de participants – enseignants-chercheurs, personnel administratif et technique, ainsi qu’étudiants – y ont pris part.

VBG à l’université, le Fonsti, le Pasres et la Douvag forment et agissent à Korhogo
VBG à l’université, le Fonsti, le Pasres et la Douvag forment et agissent à Korhogo



La formation s’est articulée autour de six modules principaux, dont la définition et les concepts clés des VBG, le cadre légal et institutionnel de lutte contre ces violences, ainsi que les facteurs favorisant leur persistance dans le milieu universitaire.

L’initiative est le fruit d’une collaboration entre le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti), le Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres) et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à travers la Direction des œuvres universitaires, de la vie associative et du genre (Douvag), avec l’appui du Science Granting Council Initiative (SGCI).

« Nous savons que les violences basées sur le genre sont présentes dans nos universités. Elles prennent des formes diverses, allant du harcèlement sexuel aux violences psychologiques. Elles affectent toutes les catégories de la communauté universitaire. Trop souvent, ces violences sont banalisées, tues, voire légitimées », a déploré Dr Annette Ouattara, représentante du secrétaire général du Fonsti, Dr Yaya Sangaré.

En sa qualité d’institution-hôte, le vice-président de l’UPGC chargé de la recherche, de l’innovation technologique et des relations extérieures, le professeur Kouamé Adonis, représentant la présidente de l’université, le professeur Coulibaly Aoua Sougo, s’est félicité du bon déroulement de l’atelier. Il a souligné que cette formation a permis aux participants d’acquérir de nouveaux outils pour prévenir et lutter contre les VBG. Il a également annoncé la création prochaine d’une cellule genre au sein de l’UPGC.

Pour sa part, Coulibaly Mame Sagnan, cheffe de service en charge de la promotion du genre à l’UPGC, a rappelé que les violences basées sur le genre ne sauraient être réduites à de simples incidents isolés. « Ce sont des actes nuisibles, préjudiciables, perpétrés contre le gré d’autrui, et enracinés dans des inégalités sociales entre hommes et femmes », a-t-elle souligné.

La cérémonie s’est achevée par la remise d’attestations de participation aux différents bénéficiaires.

Une correspondance particulière de TK



Le 09/06/25 à 17:55
modifié 09/06/25 à 18:07