
Production céréalière: Un fabricant italien de machinerie agro-industrielle prospecte le marché ivoirien
Renaud Vismara, vice-président de la Chambre de commerce italienne en Afrique de l'ouest, qui a ouvert les échanges avec les médias, a indiqué que le Sara était une belle opportunité pour présenter le savoir-faire de son pays, l’Italie, au monde agro-industriel de la Côte d’Ivoire, et particulièrement aux producteurs de céréales et aux entrepreneurs agro-pastoraux.
« La Côte d'Ivoire est un pays agricole, l'Italie aussi. Mais la différence, c'est que la mécanisation de l'agriculture en Côte d'Ivoire est encore très faible. Or, ce pays frère ambitionne de développer son agriculture. Seulement, elle ne peut pas se développer avec un partenaire qui lui propose une solution toute faite. Il lui faut un partenaire qui dise : "quelle est votre réalité ?" Le savoir-faire italien, c’est que nous développons une machinerie adaptée aux besoins des pays à fort potentiel comme la Côte d’Ivoire », a-t-il situé d’entame.

C’est donc pour tisser des partenariats gagnant-gagnant avec des investisseurs ivoiriens que le diplomate a accompagné au Sara Nataloni Mattia, le représentant de la société Cimas, spécialisée dans la construction de systèmes de stockage pour les céréales et fabrication d'usines pour produire l'alimentation pour volaille et bétail.
« En Côte d'Ivoire, l’un des plus gros problèmes, ce sont les pertes post-récoltes, en partie à cause du problème de conservation. C’est le cas de la mangue, des céréales, etc. Les céréales doivent être conservées dans des silos. Cimas est producteur de silos et aussi producteur de machines pour l'alimentation animale. Et on sait très bien qu'en Côte d'Ivoire, l’une des priorités, c'est d'augmenter la capacité de production animale. Pour produire plus d'animaux, il faut qu'ils mangent, pour qu'ils mangent, il faut soit importer de l'aliment pour animaux soit le produire. Cimas produit les machines pour produire les aliments », a-t-il analysé.
Avant d’avancer que l'Italie et la Côte d'Ivoire ont tout à gagner à collaborer. Vu, selon lui, la qualité du matériel industriel de son pays. « L'entreprise italienne qui produit une machine tient énormément au nom qui est écrit sur sa machine ; c'est une question d’honneur. La qualité est inscrite dans l’Adn des Italiens », a-t-il rassuré les potentiels partenaires sur la qualité de la machinerie italienne, en guise de conclusion.
Nataloni Mattia, le représentant de la société Cimas, a embouché la même trompette pour indiquer que sa structure travaille aussi bien avec les grands producteurs de céréales, notamment le riz, le maïs, le soja, le mil, le blé, etc., que les groupes constitués comme les coopératives ou les sociétés coopératives, avec des silos aux standards internationaux, et la manutention qu'il faut pour conserver les productions.
Pour lui, l’environnement des affaires est l’un des plus propices en Afrique de l’ouest pour nouer des partenariats fructueux. Raison pour laquelle sa société a participé au Sara « avec l'espoir de gagner la confiance des potentiels investisseurs privés ivoiriens pour nos produits ».
Firmin NDri Bonfils