Processus électoral : Laurent Gbagbo invite ses partisans ‘’à se battre’’

Laurent Gbagbo, président du Ppa-CI. (DR)
Laurent Gbagbo, président du Ppa-CI. (DR)
Laurent Gbagbo, président du Ppa-CI. (DR)

Processus électoral : Laurent Gbagbo invite ses partisans ‘’à se battre’’

Le 07/06/25 à 18:22
modifié 07/06/25 à 19:40
Le ton était guerrier. Et très menaçant. L’ex-Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo s’est s’exprimé le 7 juin 2025 à Port-Bouët. C’est à l’occasion d’un grand rassemblement organisé par sa formation politique, le parti des peuples africains Côte d’Ivoire (Ppa-CI). Très incisive, le président du Ppa-CI a invité ses partisans à se tenir prêts pour mener ‘’la bataille’’ politique. « Ils veulent qu’on se batte, eh bien on va se battre ! », a-t-il annoncé sur un ton belliqueux.

Cette prise de parole du président du Ppa-Ci était très attendue parce qu’il intervient à quelques jours après sa radiation de la liste électorale pour la présidentielle d’octobre prochain « On m’appelle Gbagbo Laurent... Je ne sais pas s’ils sont au courant. »

« Aujourd’hui est un jour important à cause de ce que la CEI a fait. (...) Ils ont publié une liste sur laquelle ne figurent pas les noms de Gbagbo Laurent, de Tidjane Thiam, de Soro Guillaume (...). Que moi, Gbagbo Laurent, je ne sois pas jugé digne d’être candidat à la Présidence de la République sous prétexte que j’ai volé ? Vous entendez ça ? Parce que “braquer”, c’est un mot brutal pour dire “voler”.

Je ne suis pas un voleur. Et ceux qui ont établi cette liste électorale savent que je ne suis pas un voleur. Mais comme ils veulent qu’on se batte, eh bien, on va se battre. «J e vais me battre pour mon honneur, et je vais me battre pour la Côte d’Ivoire (...). Soyez prêts pour la bataille », a-t-il annoncé. Face à une foule immense, l’ancien président de la République, a déclaré ceci : « Ici, en Côte d’Ivoire, parmi tous ceux qui font de la politique, moi, Gbagbo, personne ne peut me traiter de voleur. Je considère cela comme une insulte à ma personne, à ma famille. Mais s’ils veulent qu’on se batte, qu’ils sachent qu’on se battra, hein ! Alors, vous les jeunes, vous criez : “On veut un mot d’ordre, on veut un mot d’ordre !” Mais ce n’est pas comme ça qu’on se bat. Aujourd’hui, j’ai 80 ans. Et je me bats depuis que j’ai 18 ans. Et on ne m’a pas encore vaincu. Si je suis encore debout, c’est que je sais me battre. Je sais encaisser les coups, mais je sais aussi les donner. Et surtout, je sais quand il faut les donner. On ne frappe pas n’importe quand, ni n’importe comment (...) ».

Radié de la liste électorale, Laurent Gbagbo ne peut être candidat à la présidentielle d’octobre 2025. Une situation que l’ancien président refuse d’accepter. « Il y en a qui parlent, qui parlent... Mais s’il n’y avait pas la Côte d’Ivoire, est-ce que certaines personnes pourraient se permettre de me parler comme ça ? On est en Côte d’Ivoire, et on se connaît tous (...). Attention, vous êtes en train d’aller trop loin. Attention. Trop, c’est trop (...). Attention. Vous êtes en train d'aller trop loin. Trop, c'est trop. Trop, c'est trop. On m'appelle Gbagbo Laurent », a-t-il menacé. Et de faire cette révélation sur un ère offensif : « Je ne sais pas s'ils sont au courant. Mon grand-père, Gbagbo Gomiti, est mort en se battant contre les Français qui rentraient dans Gagnoa. Mon père, Zegbé Koudou, a fait la guerre en Normandie contre les armées de Hitler. Il a été blessé de guerre. Et le prénom Laurent que je porte était le prénom de son commandant de compagnie dans la guerre contre les Allemands. Attention. Vous êtes en train d'aller trop loin. Attention. On peut se tromper, mais il ne faut pas aller trop loin. Et des gens que j'ai ramenés à la vie qui veulent me jeter au royaume de la mort. Est-ce que ça, c'est normal ? »

Le ton était guerrier. Et très menaçant. L’ex-Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo s’est s’exprimé le 7 juin 2025 à Port-Bouët. C’est à l’occasion d’un grand rassemblement organisé par sa formation politique, le parti des peuples africains Côte d’Ivoire (Ppa-CI). Très incisive, le président du Ppa-CI a invité ses partisans à se tenir prêts pour mener ‘’la bataille’’ politique. « Ils veulent qu’on se batte, eh bien on va se battre ! », a-t-il annoncé sur un ton belliqueux.

Cette prise de parole du président du Ppa-Ci était très attendue parce qu’il intervient à quelques jours après sa radiation de la liste électorale pour la présidentielle d’octobre prochain « On m’appelle Gbagbo Laurent... Je ne sais pas s’ils sont au courant. »

« Aujourd’hui est un jour important à cause de ce que la CEI a fait. (...) Ils ont publié une liste sur laquelle ne figurent pas les noms de Gbagbo Laurent, de Tidjane Thiam, de Soro Guillaume (...). Que moi, Gbagbo Laurent, je ne sois pas jugé digne d’être candidat à la Présidence de la République sous prétexte que j’ai volé ? Vous entendez ça ? Parce que “braquer”, c’est un mot brutal pour dire “voler”.

Je ne suis pas un voleur. Et ceux qui ont établi cette liste électorale savent que je ne suis pas un voleur. Mais comme ils veulent qu’on se batte, eh bien, on va se battre. «J e vais me battre pour mon honneur, et je vais me battre pour la Côte d’Ivoire (...). Soyez prêts pour la bataille », a-t-il annoncé. Face à une foule immense, l’ancien président de la République, a déclaré ceci : « Ici, en Côte d’Ivoire, parmi tous ceux qui font de la politique, moi, Gbagbo, personne ne peut me traiter de voleur. Je considère cela comme une insulte à ma personne, à ma famille. Mais s’ils veulent qu’on se batte, qu’ils sachent qu’on se battra, hein ! Alors, vous les jeunes, vous criez : “On veut un mot d’ordre, on veut un mot d’ordre !” Mais ce n’est pas comme ça qu’on se bat. Aujourd’hui, j’ai 80 ans. Et je me bats depuis que j’ai 18 ans. Et on ne m’a pas encore vaincu. Si je suis encore debout, c’est que je sais me battre. Je sais encaisser les coups, mais je sais aussi les donner. Et surtout, je sais quand il faut les donner. On ne frappe pas n’importe quand, ni n’importe comment (...) ».

Radié de la liste électorale, Laurent Gbagbo ne peut être candidat à la présidentielle d’octobre 2025. Une situation que l’ancien président refuse d’accepter. « Il y en a qui parlent, qui parlent... Mais s’il n’y avait pas la Côte d’Ivoire, est-ce que certaines personnes pourraient se permettre de me parler comme ça ? On est en Côte d’Ivoire, et on se connaît tous (...). Attention, vous êtes en train d’aller trop loin. Attention. Trop, c’est trop (...). Attention. Vous êtes en train d'aller trop loin. Trop, c'est trop. Trop, c'est trop. On m'appelle Gbagbo Laurent », a-t-il menacé. Et de faire cette révélation sur un ère offensif : « Je ne sais pas s'ils sont au courant. Mon grand-père, Gbagbo Gomiti, est mort en se battant contre les Français qui rentraient dans Gagnoa. Mon père, Zegbé Koudou, a fait la guerre en Normandie contre les armées de Hitler. Il a été blessé de guerre. Et le prénom Laurent que je porte était le prénom de son commandant de compagnie dans la guerre contre les Allemands. Attention. Vous êtes en train d'aller trop loin. Attention. On peut se tromper, mais il ne faut pas aller trop loin. Et des gens que j'ai ramenés à la vie qui veulent me jeter au royaume de la mort. Est-ce que ça, c'est normal ? »



Le 07/06/25 à 18:22
modifié 07/06/25 à 19:40