Les sénateurs du Pdci-Rda ont claqué la porte des travaux de la plénière
Sénat : Les sénateurs du PDCI-RDA claquent la porte en pleine plénière
La séance plénière du Sénat, tenue ce mercredi 4 juin 2025 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, s’est déroulée sans les sénateurs du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA). Les six représentants de cette formation politique ont quitté la salle après que la vice-présidente du Sénat, Sarra Fadika Sacko, présidente de séance, leur a refusé la lecture d’une déclaration officielle.
Quelques instants plus tard, ces sénateurs ont animé un point de presse pour justifier leur retrait. Prenant la parole, Kouadio Kouassi Kpli Delphin, sénateur de l’Iffou, a rappelé leur engagement constant dans les travaux parlementaires, aussi bien en commission qu’en plénière. Il a toutefois exprimé leur profonde inquiétude face à la situation sociopolitique qu’il qualifie de « lourde, pesante et incertaine ».
« En notre qualité de représentants des populations, il est de notre devoir d’être à l’écoute de leurs préoccupations », a-t-il souligné, avant d’évoquer leur déclaration avortée. Selon lui, le processus électoral en cours, dirigé par la Commission électorale indépendante (CEI), suscite de vives inquiétudes et de nombreux mécontentements au sein des populations, menaçant ainsi la paix et la cohésion sociale à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.
Parmi les revendications formulées, les sénateurs du PDCI-RDA exigent une révision du processus d’inscription sur la liste électorale afin de garantir la participation du plus grand nombre de citoyens. Ils insistent également sur la nécessité d’un audit indépendant de cette liste pour corriger les irrégularités relevées. Autre point majeur : l’inscription de toutes les grandes figures politiques, dont Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, afin de renforcer la légitimité de l’élection.
« En démocratie, le respect des droits de la minorité est essentiel pour des débats riches et contradictoires », a martelé Kouadio Delphin. Face à ce qu’ils considèrent comme des dérives graves, les sénateurs du PDCI-RDA ont choisi de boycotter la séance plénière du jour. Une manière pour eux de marquer leur désaccord et de refuser toute complicité face à ce qu’ils dénoncent comme des atteintes au processus démocratique.
« En notre qualité de représentants des populations, il est de notre devoir d’être à l’écoute de leurs préoccupations », a-t-il souligné, avant d’évoquer leur déclaration avortée. Selon lui, le processus électoral en cours, dirigé par la Commission électorale indépendante (CEI), suscite de vives inquiétudes et de nombreux mécontentements au sein des populations, menaçant ainsi la paix et la cohésion sociale à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.
Parmi les revendications formulées, les sénateurs du PDCI-RDA exigent une révision du processus d’inscription sur la liste électorale afin de garantir la participation du plus grand nombre de citoyens. Ils insistent également sur la nécessité d’un audit indépendant de cette liste pour corriger les irrégularités relevées. Autre point majeur : l’inscription de toutes les grandes figures politiques, dont Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, afin de renforcer la légitimité de l’élection.
« En démocratie, le respect des droits de la minorité est essentiel pour des débats riches et contradictoires », a martelé Kouadio Delphin. Face à ce qu’ils considèrent comme des dérives graves, les sénateurs du PDCI-RDA ont choisi de boycotter la séance plénière du jour. Une manière pour eux de marquer leur désaccord et de refuser toute complicité face à ce qu’ils dénoncent comme des atteintes au processus démocratique.