
Photo de famille des participants à l’atelier de renforcement des capacités sur la veille citoyenne et la communication de crise, tenu à Korhogo les 30 et 31 mai 2025.
Photo de famille des participants à l’atelier de renforcement des capacités sur la veille citoyenne et la communication de crise, tenu à Korhogo les 30 et 31 mai 2025.
Korhogo/Projet d’appui à des élections apaisées en 2025 : Le CRPA et le NED en mission avec les autorités locales et la société civile
« Veille citoyenne et communication de crise : appui technique aux Organisation de la société civile (Osc) et aux autorités locales pour des élections crédibles et sans violence en Côte d’Ivoire » : tel est l’intitulé du projet au cœur d’un atelier d’échanges et de partage de connaissances organisé à Korhogo.
La rencontre s’est tenue du vendredi 30 au samedi 31 mai 2025, dans un établissement hôtelier de la capitale du Poro. Cette initiative est portée par le Centre de recherche politique d’Abidjan (CRPA), avec l’appui technique et financier du National Endowment for Democracy (NED).
Pendant deux jours, une centaine de participants, comprenant des membres du corps préfectoral, des autorités locales, des élus, des chefs traditionnels, des guides religieux, des responsables des Forces de défense et de sécurité ainsi que des acteurs de la société civile, ont planché sur plusieurs thématiques clés : la présentation du CRPA, les fondements de la communication de crise, les types de communication appropriés et les canaux de diffusion à privilégier dans le contexte électoral de 2025.
Ces sessions ont été animées par le Dr Flan Moquet César, directeur du CRPA, et le Dr Adjué Julien. Pour le Dr Flan, la situation politique actuelle appelle à la vigilance :
« Nous sommes tous témoins des faits. À l’approche de la présidentielle d’octobre 2025, des divergences apparaissent, notamment au sein du système partisan. L’élite politique, celle appelée à compétir, peine à s’entendre sur les règles du jeu. Il y a aussi des questions juridiques non résolues. Tout cela crée un climat de crispation, avec des voix discordantes qui se font entendre. »
Et d’ajouter : « Cela est symptomatique des crises précédentes en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, au CRPA, nous pensons qu’il est important d’apporter notre modeste contribution afin de franchir l’étape de l’élection présidentielle dans le calme et la sérénité. »
Concernant le choix des participants, il a précisé : « Nous savons que les autorités locales, notamment le corps préfectoral et la chefferie traditionnelle, sont régulièrement confrontées à la communication de crise ou de risque. Elles ont la responsabilité de gérer des hommes, des territoires, des communautés. Ces personnalités sont donc déjà sensibilisées ou formées à ces enjeux. »
L’atelier a également été enrichi par des témoignages de terrain. Notamment ceux d’Aristide Kanga, sous-préfet de Togoniéré (région du Tchologo), et d’Irié Bi Charles Marius, sous-préfet de Komborodougou (région du Poro), qui ont partagé leurs expériences en matière de gestion de crise.
Enfin, il convient de noter que cette rencontre à Korhogo s’inscrit dans la première phase du projet. Après les étapes de Yamoussoukro, Divo, Abidjan, San Pedro et Korhogo, la ville de Duékoué accueillera la sixième étape de cette initiative nationale.
Une correspondance particulière de Tommy
Pendant deux jours, une centaine de participants, comprenant des membres du corps préfectoral, des autorités locales, des élus, des chefs traditionnels, des guides religieux, des responsables des Forces de défense et de sécurité ainsi que des acteurs de la société civile, ont planché sur plusieurs thématiques clés : la présentation du CRPA, les fondements de la communication de crise, les types de communication appropriés et les canaux de diffusion à privilégier dans le contexte électoral de 2025.
Ces sessions ont été animées par le Dr Flan Moquet César, directeur du CRPA, et le Dr Adjué Julien. Pour le Dr Flan, la situation politique actuelle appelle à la vigilance :
« Nous sommes tous témoins des faits. À l’approche de la présidentielle d’octobre 2025, des divergences apparaissent, notamment au sein du système partisan. L’élite politique, celle appelée à compétir, peine à s’entendre sur les règles du jeu. Il y a aussi des questions juridiques non résolues. Tout cela crée un climat de crispation, avec des voix discordantes qui se font entendre. »
Et d’ajouter : « Cela est symptomatique des crises précédentes en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, au CRPA, nous pensons qu’il est important d’apporter notre modeste contribution afin de franchir l’étape de l’élection présidentielle dans le calme et la sérénité. »
Concernant le choix des participants, il a précisé : « Nous savons que les autorités locales, notamment le corps préfectoral et la chefferie traditionnelle, sont régulièrement confrontées à la communication de crise ou de risque. Elles ont la responsabilité de gérer des hommes, des territoires, des communautés. Ces personnalités sont donc déjà sensibilisées ou formées à ces enjeux. »
L’atelier a également été enrichi par des témoignages de terrain. Notamment ceux d’Aristide Kanga, sous-préfet de Togoniéré (région du Tchologo), et d’Irié Bi Charles Marius, sous-préfet de Komborodougou (région du Poro), qui ont partagé leurs expériences en matière de gestion de crise.
Enfin, il convient de noter que cette rencontre à Korhogo s’inscrit dans la première phase du projet. Après les étapes de Yamoussoukro, Divo, Abidjan, San Pedro et Korhogo, la ville de Duékoué accueillera la sixième étape de cette initiative nationale.
Une correspondance particulière de Tommy