Son Excellence Madame Amani Sara, ambassadrice de Côte d’Ivoire au Royaume-Uni, orchestratrice de la cérémonie pour la deuxième année consécutive.

Cette édition, placée sous le thème « Justice for Africans and People of African Descent Through Reparations », a été l’occasion de mettre en lumière les enjeux contemporains de justice historique et d’unité panafricaine.

La Côte d’Ivoire s’est une nouvelle fois illustrée à travers Son Excellence Madame Amani Sara, ambassadrice de Côte d’Ivoire au Royaume-Uni, qui a coordonné avec brio l’organisation de l’événement en sa qualité de présidente du comité social du groupe des ambassadeurs africains — et ce, pour la deuxième année consécutive.

Près de 400 invités ont pris part à cette célébration, parmi lesquels figuraient des représentants du Foreign, Commonwealth & Development Office, des parlementaires britanniques, des ambassadeurs de pays non africains ainsi que des figures influentes de la diaspora africaine au Royaume-Uni.

Moment fort du calendrier diplomatique africain à Londres, cette Journée a permis de valoriser la richesse culturelle et les ressources du continent. Chaque pays africain y tenait un stand d’exposition, vitrine de ses produits phares. Le stand ivoirien s’est distingué par la présentation des produits issus de son agro-industrie et de son artisanat traditionnel, mettant en valeur la diversité et le savoir-faire local.

Le stand de la Côte d’Ivoire a séduit les visiteurs avec ses produits agro-industriels et son artisanat raffiné.

Autre temps fort de cette édition : le « National Dress Show », volet traditionnel inédit au cours duquel des tenues vestimentaires de l’Ouest ivoirien ont été dévoilées, suscitant l’admiration des participants.

La Journée de l’Afrique ne se limite pas à une simple célébration culturelle. Elle est porteuse de mémoire et d’avenir. Instituée en hommage à la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) le 25 mai 1963 à Addis-Abeba, elle symbolise la volonté des États africains de s’unir, de coopérer et de défendre leur souveraineté. En choisissant cette année de mettre l’accent sur la justice réparatrice, les ambassadeurs africains envoient un signal fort sur la nécessité de reconnaître et réparer les injustices historiques subies par les peuples africains et leurs descendants.