
Simone Gbagbo, porte-parole de la coalition de l'opposition, au cours de son intervention. (Ph Joséphine Kouadio)
Simone Gbagbo, porte-parole de la coalition de l'opposition, au cours de son intervention. (Ph Joséphine Kouadio)
Liste électorale, Cei, parrainage citoyen... : L’opposition appelle à un dialogue politique
La Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (Cap-Ci) a tenu un meeting le 31 mai 2025, à la place Ficgayo de Yopougon. Plusieurs figures de l’opposition y ont pris part. Simone Gbagbo, présidente du Mouvement des générations capables (Mgc) et porte-parole de la Cap-Ci s’est insurgée contre la radiation de plusieurs personnalités de la liste électorale, à savoir Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro, Tidjane Thiam et Akossi Bendjo.
Selon elle, cette décision est injustifiable sur les plans juridique et politique. « Des arguments judiciaires ont été utilisés pour les radier de la liste. Nous ne sommes pas d’accord. Ce n’est pas juste », a-t-elle déploré.
Au-delà, elle a remis en cause une nouvelle candidature du Président Alassane Ouattara pour l’élection de 2025. « De la même manière que notre Constitution stipule que quand tu as fait deux mandats, c’est fini. Je demande au parti Rhdp de revoir sa copie et de nous proposer un autre candidat. »
La porte-parole de la Cap-Ci a également plaidé pour une réforme de la Commission électorale indépendante (Cei). Elle a exigé la mise en place d’un organe neutre sans une coloration partisane. « Nous voulons pour les élections qui viennent une nouvelle Cei, une Cei dans laquelle il n’y a pas de représentants des partis politiques. »
L’ancienne Première dame a par ailleurs dénoncé l’inégalité d’accès aux médias d’État et a souhaité un traitement équitable pour tous les partis politiques. « Que vous soyez Rhdp, Pdci, Mgc... vous devez avoir le même accès à la télévision nationale, à la radio nationale, à Fraternité Matin. »
Elle s’est également opposée à la mesure du parrainage citoyen qu’elle juge contraire à la Constitution. « Le vote est secret. Or, ce qu’on nous demande, c’est d’avoir des électeurs qui s’engagent publiquement pour nous. Ce n’est pas constitutionnel. »
Charles Blé Goudé, président du Cojep, a souligné l’urgence d’ouvrir un dialogue politique national pour garantir des élections crédibles et apaisées. « Ce qu’il faut retenir, c’est que nous demandons que toutes les questions relatives au processus électoral à venir soient discutées au cours d’un dialogue politique. Ailleurs, c’est le gouvernement qui appelle au dialogue et les partis de l’opposition boycottent. En Côte d’Ivoire, c’est l’opposition qui appelle. »
Il a également insisté sur le caractère strictement pacifique du rassemblement et a rappelé que la coalition ne cherche qu’à aller au dialogue. « La seule solution que nous proposons, c’est qu’on s’asseye autour d’une table. Il faut que le gouvernement l’accepte. »
MARINA ZEGBEHI (STAGIAIRE)
Au-delà, elle a remis en cause une nouvelle candidature du Président Alassane Ouattara pour l’élection de 2025. « De la même manière que notre Constitution stipule que quand tu as fait deux mandats, c’est fini. Je demande au parti Rhdp de revoir sa copie et de nous proposer un autre candidat. »
La porte-parole de la Cap-Ci a également plaidé pour une réforme de la Commission électorale indépendante (Cei). Elle a exigé la mise en place d’un organe neutre sans une coloration partisane. « Nous voulons pour les élections qui viennent une nouvelle Cei, une Cei dans laquelle il n’y a pas de représentants des partis politiques. »
L’ancienne Première dame a par ailleurs dénoncé l’inégalité d’accès aux médias d’État et a souhaité un traitement équitable pour tous les partis politiques. « Que vous soyez Rhdp, Pdci, Mgc... vous devez avoir le même accès à la télévision nationale, à la radio nationale, à Fraternité Matin. »
Elle s’est également opposée à la mesure du parrainage citoyen qu’elle juge contraire à la Constitution. « Le vote est secret. Or, ce qu’on nous demande, c’est d’avoir des électeurs qui s’engagent publiquement pour nous. Ce n’est pas constitutionnel. »
Charles Blé Goudé, président du Cojep, a souligné l’urgence d’ouvrir un dialogue politique national pour garantir des élections crédibles et apaisées. « Ce qu’il faut retenir, c’est que nous demandons que toutes les questions relatives au processus électoral à venir soient discutées au cours d’un dialogue politique. Ailleurs, c’est le gouvernement qui appelle au dialogue et les partis de l’opposition boycottent. En Côte d’Ivoire, c’est l’opposition qui appelle. »
Il a également insisté sur le caractère strictement pacifique du rassemblement et a rappelé que la coalition ne cherche qu’à aller au dialogue. « La seule solution que nous proposons, c’est qu’on s’asseye autour d’une table. Il faut que le gouvernement l’accepte. »
MARINA ZEGBEHI (STAGIAIRE)