
Le directeur de l’agriculture de la Cedeao, Alain Sy Traoré (2e à partir e la gauche). Ph: Joséphine Kouadio)
Le directeur de l’agriculture de la Cedeao, Alain Sy Traoré (2e à partir e la gauche). Ph: Joséphine Kouadio)
Durabilité de l’Aoctah : Les recettes du directeur de l’agriculture de la Cedeao, Alain Sy Traoré
Pour que l’Association ouest-africaine du commerce transfrontalier des produits alimentaires, agro-sylvo-pastoraux et halieutiques (Aoctah) se développe durablement, le directeur de l’agriculture au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), Alain Sy Traoré, propose trois solutions.
Il a livré ses recettes le vendredi 30 mai 2025, au Parc des expositions d’Abidjan, lors d’une table ronde sur le thème : « Mobiliser les partenaires techniques, financiers et institutionnels autour de la mise en œuvre du plan stratégique Aoctah 2030 ». Et ce, en marge de la 7e édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (Sara).
Pour que l’organisation aille dans la durabilité, il est important qu’elle s’autofinance à 100%. « J’ai confiance qu’ils peuvent le faire parce qu’ils travaillent sur un produit commercial. Si l’opération fluidité se digitalise et que les uns et les autres arrivent à payer, à rétribuer aux associations membres, l’Aoctah n’aura pas besoin de financement extérieur. Elle sera surliquide et pourra même promouvoir les femmes, les jeunes qui veulent rentrer dans ce commerce », a expliqué Alain Sy Traoré, soulignant que l’autofinancement est le premier outil de la durabilité.
Le deuxième outil, dit-il, est la force de l’égalité institutionnelle et le troisième élément constitue le leadership. « On ne peut rien faire si on n’a pas l’aval de leader. Il faut être capable d’aller dire non, que ce qui se fait n’est pas normal. Autrement dit, Il faut pouvoir revendiquer ses droits au prix de la vie, étant donné que vous vous battez pour les autres », a conseillé le directeur de l’agriculture, Alain Sy Traoré.
Le directeur général de l’Aoctah, Motchosso Julien Mattoma, partage cet avis. Car il a rappelé que l’objectif est de faire en sorte que sa structure dépendante de ses propres ressources. « Naturellement, nous avons besoin des ressources des partenaires pour appuyer un certain nombre de démarrages pour nous lancer, mais au-delà, nous faisons le nécessaire pour un plan de mobilisation de ressources internes, un plan de redevabilité interne pour qu’à la cessation du financement des bailleurs, nous puissions continuer le service », a déclaré le directeur général de l’Aoctah.
Il compte d’ailleurs sur la contribution des acteurs. « Nous savons que d’ici 15 ans, nous aurons le temps nécessaire pour les bureaux d’information commerciale qui sont non seulement sensibles, mais aussi pourront générer des ressources à travers de petites contributions, de l’accompagnement des acteurs, à travers également un certain nombre de services complémentaires », dit-il, précisant que sur la panoplie de frontières, sur les 17 pays où l’Aoctah intervient, il y aura des moyens pour générer des ressources pour le rayonnement de la structure.
Revenant sur la question du genre, Motchosso Julien Mattoma a indiqué que le conseil d’administration de l’Aoctah est composé de 17 membres dont 8 femmes. « Nous comptons améliorer ce taux jusqu’à atteindre 60 à 65% de présence des femmes pour orienter nos décisions, nos actions. Au niveau du staff technique, nous avons une présence considérable de femmes », a-t-il insisté.
Pour que l’organisation aille dans la durabilité, il est important qu’elle s’autofinance à 100%. « J’ai confiance qu’ils peuvent le faire parce qu’ils travaillent sur un produit commercial. Si l’opération fluidité se digitalise et que les uns et les autres arrivent à payer, à rétribuer aux associations membres, l’Aoctah n’aura pas besoin de financement extérieur. Elle sera surliquide et pourra même promouvoir les femmes, les jeunes qui veulent rentrer dans ce commerce », a expliqué Alain Sy Traoré, soulignant que l’autofinancement est le premier outil de la durabilité.
Le deuxième outil, dit-il, est la force de l’égalité institutionnelle et le troisième élément constitue le leadership. « On ne peut rien faire si on n’a pas l’aval de leader. Il faut être capable d’aller dire non, que ce qui se fait n’est pas normal. Autrement dit, Il faut pouvoir revendiquer ses droits au prix de la vie, étant donné que vous vous battez pour les autres », a conseillé le directeur de l’agriculture, Alain Sy Traoré.
Le directeur général de l’Aoctah, Motchosso Julien Mattoma, partage cet avis. Car il a rappelé que l’objectif est de faire en sorte que sa structure dépendante de ses propres ressources. « Naturellement, nous avons besoin des ressources des partenaires pour appuyer un certain nombre de démarrages pour nous lancer, mais au-delà, nous faisons le nécessaire pour un plan de mobilisation de ressources internes, un plan de redevabilité interne pour qu’à la cessation du financement des bailleurs, nous puissions continuer le service », a déclaré le directeur général de l’Aoctah.
Il compte d’ailleurs sur la contribution des acteurs. « Nous savons que d’ici 15 ans, nous aurons le temps nécessaire pour les bureaux d’information commerciale qui sont non seulement sensibles, mais aussi pourront générer des ressources à travers de petites contributions, de l’accompagnement des acteurs, à travers également un certain nombre de services complémentaires », dit-il, précisant que sur la panoplie de frontières, sur les 17 pays où l’Aoctah intervient, il y aura des moyens pour générer des ressources pour le rayonnement de la structure.
Revenant sur la question du genre, Motchosso Julien Mattoma a indiqué que le conseil d’administration de l’Aoctah est composé de 17 membres dont 8 femmes. « Nous comptons améliorer ce taux jusqu’à atteindre 60 à 65% de présence des femmes pour orienter nos décisions, nos actions. Au niveau du staff technique, nous avons une présence considérable de femmes », a-t-il insisté.