
Les partenaires institutionnels, techniques et communautaires réunis autour de la réussite de la Chimio prévention pérenne du paludisme. (Ph: Dr)
Les partenaires institutionnels, techniques et communautaires réunis autour de la réussite de la Chimio prévention pérenne du paludisme. (Ph: Dr)
Nouveau traitement préventif du paludisme : Plus de 2 000 doses administrées aux nourrissons
La Chimio prévention pérenne du paludisme (Cpp), un traitement préventif consistant en l’administration du médicament antipaludique Sulfadoxine-Pyriméthamine (Sp) à des nourrissons bien portants âgés de 10 semaines à 24 mois, a été introduite en Côte d’Ivoire.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la phase pilote du Projet Plus, déployé dans trois régions sanitaires : l’Indénié-Djuablin (Abengourou), la Marahoué (Bouaflé) et le Worodougou (Séguéla).
Lancé en août 2021, le projet est financé par Unitaid sur proposition de Population services international Côte d'Ivoire (Psi-CI). La cérémonie de clôture s’est tenue, le mercredi 28 mai 2025, dans l’amphithéâtre Delormas de l’Institut national de santé publique (Insp).
Il a été mis en œuvre en étroite collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), le Programme élargi de vaccination (Pev) et d’autres programmes du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.
Selon Dr Koné Atioumouna Blaise, directeur général adjoint chargé de l’Hygiène publique et représentant du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, ce projet a permis l’administration de 258 413 doses de SP lors des séances de vaccination dans les régions cibles, atteignant 81 % des objectifs fixés.
Il a précisé que 100 % des centres de vaccination des districts pilotes ont été impliqués, avec plus de 300 prestataires de santé formés à l’administration du traitement, et 650 agents de santé communautaires mobilisés pour la sensibilisation.
Dr Koné a également salué les campagnes massives menées lors des Journées mondiales de lutte contre le paludisme et de l’enfant, qui ont permis de toucher directement plus de 1 000 enfants via les services de vaccination.
« Aujourd’hui, les résultats qui nous sont présentés sont heureusement encourageants. Cela nous permet d’envisager la mise à échelle de cette stratégie. C’est un médicament, il est évident que le risque zéro n’existe pas. C’est pourquoi les études de la pharmacovigilance qui accompagnent ce projet sont en cours et nous attendons que ces résultats nous confortent dans notre position. », a-t-il affirmé.
De son côté, Curt von Boguslawski, représentant résident de Psi Côte d’Ivoire, a souligné que cette initiative reflète l’engagement de sa structure à accompagner les efforts du gouvernement ivoirien dans la lutte contre le paludisme, notamment à travers la communication pour le changement de comportement et la promotion de la santé.
Déployé sur trois ans en Côte d’Ivoire, au Mozambique et au Cameroun, le Projet Plus représente un investissement total de 20 millions de dollars, soit plus de 11 milliards de FCfa.
Pour Curt von Boguslawski, le succès du projet se mesure déjà par les partenariats solides établis, notamment entre le Pnlp et l’Insp, preuve que des initiatives de cette envergure peuvent être mises en œuvre efficacement.
Notons que le paludisme, principale cause de morbidité infantile en Côte d'Ivoire avec 1 150 décès en 2024, est combattu par la Chimio prévention pérenne recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) depuis 2010.
DANIELLE SERI (Stagiaire)
Lancé en août 2021, le projet est financé par Unitaid sur proposition de Population services international Côte d'Ivoire (Psi-CI). La cérémonie de clôture s’est tenue, le mercredi 28 mai 2025, dans l’amphithéâtre Delormas de l’Institut national de santé publique (Insp).
Il a été mis en œuvre en étroite collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), le Programme élargi de vaccination (Pev) et d’autres programmes du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.
Selon Dr Koné Atioumouna Blaise, directeur général adjoint chargé de l’Hygiène publique et représentant du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, ce projet a permis l’administration de 258 413 doses de SP lors des séances de vaccination dans les régions cibles, atteignant 81 % des objectifs fixés.
Il a précisé que 100 % des centres de vaccination des districts pilotes ont été impliqués, avec plus de 300 prestataires de santé formés à l’administration du traitement, et 650 agents de santé communautaires mobilisés pour la sensibilisation.
Dr Koné a également salué les campagnes massives menées lors des Journées mondiales de lutte contre le paludisme et de l’enfant, qui ont permis de toucher directement plus de 1 000 enfants via les services de vaccination.
« Aujourd’hui, les résultats qui nous sont présentés sont heureusement encourageants. Cela nous permet d’envisager la mise à échelle de cette stratégie. C’est un médicament, il est évident que le risque zéro n’existe pas. C’est pourquoi les études de la pharmacovigilance qui accompagnent ce projet sont en cours et nous attendons que ces résultats nous confortent dans notre position. », a-t-il affirmé.
De son côté, Curt von Boguslawski, représentant résident de Psi Côte d’Ivoire, a souligné que cette initiative reflète l’engagement de sa structure à accompagner les efforts du gouvernement ivoirien dans la lutte contre le paludisme, notamment à travers la communication pour le changement de comportement et la promotion de la santé.
Déployé sur trois ans en Côte d’Ivoire, au Mozambique et au Cameroun, le Projet Plus représente un investissement total de 20 millions de dollars, soit plus de 11 milliards de FCfa.
Pour Curt von Boguslawski, le succès du projet se mesure déjà par les partenariats solides établis, notamment entre le Pnlp et l’Insp, preuve que des initiatives de cette envergure peuvent être mises en œuvre efficacement.
Notons que le paludisme, principale cause de morbidité infantile en Côte d'Ivoire avec 1 150 décès en 2024, est combattu par la Chimio prévention pérenne recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) depuis 2010.
DANIELLE SERI (Stagiaire)