Le gouvernement ambitionne de recouvrer au moins 20% de son couvert forestier à l’horizon 2030. Cela nécessite une gestion durable des forêts, de la faune et des ressources en eau à travers une meilleure valorisation des produits forestiers. Ainsi, la stratégie de valorisation des produits forestiers (Svpf) qui complète la stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (Spref) dans l’atteinte des objectifs de cette politique forestière vise à garantir l’approvisionnement durable des marchés nationaux en priorité, régionaux et internationaux en produits forestiers de qualité.

« Avec un portefeuille de dix projets, la mise en œuvre de cette stratégie nécessite la mobilisation de plus de 320 milliards de Fcfa, soit environ 487 millions d’euros », a annoncé le ministre des Eaux et forêts, Laurent Tchagba, le jeudi 29 mai 2025, au Parc des expositions d’Abidjan. Et ce, à l’occasion de la journée focus dédiée aux Eaux et forêts. Pour cela, Laurent Tchagba tend la main au secteur privé et aux partenaires techniques et financiers, afin que dans le cadre de la lutte contre changement climatique, son département ministère puisse bénéficier de financement.

A cet effet, il rendu un grand hommage au Président de la République Alassane Ouattara, pour son engagement et sa vision en faveur de la conservation et du développement des ressources naturelles. Ainsi que le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, pour les actions engagées en faveur de la mise en œuvre de la politique forestière et de la lutte contre la déforestation.

Aussi, laurent Tchagba a-t-il exprimé sa profonde gratitude aux partenaires techniques et financiers pour leur engagement et leur soutien précieux dans la mise en œuvre de la stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts. « Grâce à votre soutien technique et financier, d’importantes avancées ont été réalisées. Nous savons compter sur votre sollicitude renouvelée pour accélérer la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de valorisation des produits forestiers », a souligné le ministre.

Selon lui, la préoccupation du ministère des Eaux et forêts, est de faire toucher du doigt les partenaires techniques et financiers, les populations, la nécessité de mener un combat contre la déforestation, c’est-à-dire faire en sorte que la forêt puisse gagner en intensité. « En même temps que nous menons ce combat, nous avons la responsabilité de faire un travail parallèle qui consiste à sauvegarder l’industrie du bois en Côte d’Ivoire », a fait savoir Laurent Tchagba. Car cette industrie ivoirienne est la meilleure industrie de la sous-région et elle doit demeurer vivace, compétente, compétitive et qu’elle apporte un plus à l’économie ivoirienne.

« C’est l’industrie du bois, le secteur forestier qui a soutenu, porté la Côte d’Ivoire avant le café et le cacao. Développer l’industrie du bois n’est pas antinomique à la défense de déforestation, parce que nous pouvons travailler à faire en sorte que la forêt grandisse, mais nous dévons travailler à ce que l’industrie du bois soit florissante, compétitive » a expliqué Laurent Tchagba, soulignant que le bois est nécessaire au développement de la Côte d’Ivoire s’est développée.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a remercié l’Union européenne pour son engagement au côté de la Côte d’Ivoire dans la lutte pour la restauration des forêts. « Il y a des animaux que je ne vois plus, l’occasion m’a été donnée de les voir en miniature et surtout cette tortue qui a été donnée au Président Houphouët-Boigny qui la remise au zoo et qui a 126 ans », s’est réjoui le ministre soulignant que cela fait partie de l’attraction du Sara.