Cocody/Travaux des 3 échangeurs du boulevard Coffi Gadeau: L'Ong IPSDH sensibilise les ouvriers aux ravages des Ist et Vih/Sida

Les ouvriers et patrons des sociétés réalisatrices des projets ont également pris part aux activités. (Ph: Dr)
Les ouvriers et patrons des sociétés réalisatrices des projets ont également pris part aux activités. (Ph: Dr)
Les ouvriers et patrons des sociétés réalisatrices des projets ont également pris part aux activités. (Ph: Dr)

Cocody/Travaux des 3 échangeurs du boulevard Coffi Gadeau: L'Ong IPSDH sensibilise les ouvriers aux ravages des Ist et Vih/Sida

Le 29/05/25 à 18:25
modifié 29/05/25 à 20:36
Sur le boulevard Coffi Gadeau de Cocody, trois échangeurs sont en cours de réalisation. Les ouvriers en charge de la construction des ouvrages ont besoin de conseils sur le Vih/Sida pour prévenir la maladie et la sécurité routière, pour éviter des accidents sur les chantiers.

A cet effet, les travailleurs du chantier du carrefour de la Palmeraie, celui du carrefour de la Riviera et les travaux du carrefour de l’Ecole de police d'Abidjan, ont participé à une campagne de sensibilisation organisée le mercredi 28 mai 2025, au sein de l’entreprise Razel à la Palmeraie.

Organisée par Koudou Josiane, présidente de l’Ong Interafricaine pour la promotion de la santé et des droits humains (Ipsdh), l’occasion a été belle pour la présidente de l’Ipsdh d’expliquer le sens de son action.

« Nous avons été sélectionnée à l’issue d’un appel d’offres restreint, pour gérer le volet social de la construction des trois (3) échangeurs sur le boulevard Coffi Gadeau dans la commune de Cocody. Dans le cadre du plan de gestion environnementale et sociale de l’entreprise STJ, en charge de la construction de ces échangeurs, nous intervenons pour mener des activités de sensibilisation. Aujourd’hui (mercredi 28 mai, Ndlr), la thématique que nous avons développée est sur l’Ist et Vih/Sida », a-t-elle exposé.

Avant de souligner que le Sida est une réalité en Côte d’Ivoire. Et qu’il est important de rappeler aux travailleurs, aux populations que le Sida existe bel et bien.

Josiane Koudou a expliqué qu’il s’agit de développer les différentes méthodes que tout le monde connaît : la fidélité, l’abstinence ou la protection. « Nous invitons les travailleurs et la population à se faire dépister. Si on connaît tôt son statut, grâce à la médecine aujourd’hui, il existe des médicaments, les Arv qui peuvent permettre à la personne atteinte de mener des activités génératrices de revenu », a-t-elle situé.

Le représentant de l’Ageroute, Kouamé Moria, chef de projet des trois échangeurs, a indiqué que ce milieu des ouvriers est très sensible, d’où l’importance d’une telle campagne.

Pour Assayoki Fukui, chef adjoint du projet STJ, la sensibilisation est importante pour éliminer la peur et la discrimination dues à la maladie.


Le 29/05/25 à 18:25
modifié 29/05/25 à 20:36