Économie circulaire : La Fao promeut la production d’aliments pour volailles et poissons par le projet Biodaf

Le représentant de la Fao se félicite de la mise en œuvre du projet. (Ph: Dr)
Le représentant de la Fao se félicite de la mise en œuvre du projet. (Ph: Dr)
Le représentant de la Fao se félicite de la mise en œuvre du projet. (Ph: Dr)

Économie circulaire : La Fao promeut la production d’aliments pour volailles et poissons par le projet Biodaf

Le 29/05/25 à 18:06
modifié 29/05/25 à 20:09
Joseph Nyemah, Représentant de la Fao en Côte d’Ivoire, a effectué le mercredi 28 mai 2025, une visite au Centre Abel de Grand-Bassam en marge du Salon de l’agriculture et des ressources animales (Sara). Il y est allé pour visiter une ferme innovante dédiée à l’élevage de larves de mouches soldats noires dans le cadre du projet Biodaf. Un programme soutenu par son institution pour promouvoir la bio-économie circulaire.

Cette ferme pilote valorise les déchets organiques issus des marchés, restaurants et agro-industries par un procédé de bio-conversion. Grâce à l’action des larves de mouches soldats noires, ces bio-déchets sont transformés en protéines animales destinées à l’alimentation des volailles, poissons et porcs, ainsi qu’en bio-fertilisants pour enrichir les sols agricoles.

Arthur De Dinechin, co-fondateur de Living Soils, a expliqué que la structure porteuse du projet utilise les larves de mouches soldats noires qui vont consommer les déchets organiques collectés sur les marchés ou auprès des ménages.

Une initiative saluée les promoteurs. (Ph: Dr)
Une initiative saluée les promoteurs. (Ph: Dr)



Selon lui, cette approche permet de réduire jusqu’à 40 % les coûts de production chez les agriculteurs partenaires. En exploitant des déchets disponibles gratuitement dans l’environnement, les fermiers réalisent des économies substantielles tout en adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement.

A l’en croire, le processus de production suit un cycle de 14 jours au cours duquel les œufs des mouches sont transformés en larves nourries intensément. Et très riches en protéines (jusqu’à 47 %), ces larves deviennent ensuite des aliments de haute qualité pour les animaux d’élevage.

Par ailleurs, il a souligné que leurs déjections constituent un fertilisant organique efficace, contribuant à la restauration des sols et à l'autonomisation des agriculteurs.

Pour la mise en œuvre proprement dit du projet, Living Soils prévoit de former 200 femmes à travers la Côte d’Ivoire à l’élevage de mouches soldats noires, avec pour ambition de toucher plus de 7 000 agriculteurs à terme. Le projet favorise ainsi la création d’emplois durables, notamment auprès des coopératives agricoles locales.

Joseph Nyemah a réaffirmé l’engagement de la Fao à soutenir des fermes intégrées dans tout le pays. Soulignant par ailleurs que le projet montre comment la bio-économie circulaire peut transformer nos systèmes alimentaires et créer des opportunités économiques durables.



Le 29/05/25 à 18:06
modifié 29/05/25 à 20:09