
Boko Chantal, la chargée des opérations agricole à l'Apromac, explique ici l'importance de l'association de culture.(Ph: Dr)
Boko Chantal, la chargée des opérations agricole à l'Apromac, explique ici l'importance de l'association de culture.(Ph: Dr)
Sara 2025/Journée Apromac : L’association des cultures vivrières et l’hévéaculture conseillée
La journée de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Apromac) a eu lieu le 26 mai 2025, à l’occasion de la 7e édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (Sara) qui se déroule au Parc des expositions à Port-Bouët.
Au menu de cette journée dédiée à l’Apromac et ses collèges, plusieurs panels ont été animés par des experts en matière d’hévéaculture dans la salle « Cacao 2 ». Ils ont instruit les planteurs et d'autres personnes venus nombreux apprendre sur l'hévéaculture.
La conférence inaugurale portait sur la « durabilité de la filière hévéa en Côte d'Ivoire ». Ce thème a enregistré plusieurs panels dont celui sur : « Production et valorisation des vivriers produits en association avec l’hévéa ». Ce panel a suscité plusieurs interrogations que Mme Boko Chantal, chargée des opérations agricoles à l’Apromac et Dr Soro Doudjo, enseignant-chercheur à l’Inp-HB, ont répondu avec beaucoup de clarté et de précisions.
Dr Soro Doudjo voit en cette association de culture, une réponse au déficit financier créé par l’hévéaculture dont la productivité commence après 6 ans d’existence. « La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui 1 600 000 tonnes d’hévéa produit. Ce qui représente en terme de superficie autour d’un million d’hectares et cela peut être valorisé par l’association des cultures maraîchères telles que la banane, le manioc, l’igname et le gingembre », a-t-il révélé.
Il a également fait cas de la gestion de ces produits par leur transformation en farine. « Quand on prend les rendements de transformation du gingembre, nous avons 20 tonnes par hectare et 1 kg de ce produit est vendu à 250 Fcfa ... Quand nous évaluons, nous sommes autour de 20 000 000 Fcfa par hectare. Avec le manioc, nous sommes à 15 tonnes alors que le kg de manioc est aujourd’hui vendu à 50 Fcfa. Ce qui nous revient à 1 500 000 Fcfa en termes de gain... », a-t-il détaillé. « Cela représente un gain énorme pour les petits producteurs », a poursuivi Dr Soro Doudjo.
Il est évident de comprendre que pour connaître un succès dans cette association de culture, les choses doivent se faire dans les normes et avec sérieux.
« C’est vrai que la plantation d’hévéa donne une opportunité pour la production des vivriers, mais on ne plante pas le manioc, l’igname, l’arachide dans les interlignes d’hévéa comme on le fait en dehors... Il y a juste l’arrangement spatial à respecter. Pour les cultures de petites tailles, il y a un mètre à laisser de part et d’autre de la ligne d’hévéa. Cela évite de couper le pied de l’hévéa pendant le désherbage des produits vivriers. Il y a donc une formalisation qui doit se faire. Ce sont des choses qu'il ne faut pas négliger ni balayer du revers de la main », a insisté Mme Boko Chantal.
Pour elle, le respect des consignes doit se faire avec beaucoup de sérieux pour éviter tous les risques.
Rappelons qu'il y a eu deux autres panels. Un sur "L'état des lieux de la deuxième transformation du caoutchouc naturel en Côte d'Ivoire" et l'autre sur "La valorisation de la graine d'hévéa en Côte d'Ivoire".
La conférence inaugurale portait sur la « durabilité de la filière hévéa en Côte d'Ivoire ». Ce thème a enregistré plusieurs panels dont celui sur : « Production et valorisation des vivriers produits en association avec l’hévéa ». Ce panel a suscité plusieurs interrogations que Mme Boko Chantal, chargée des opérations agricoles à l’Apromac et Dr Soro Doudjo, enseignant-chercheur à l’Inp-HB, ont répondu avec beaucoup de clarté et de précisions.
Dr Soro Doudjo voit en cette association de culture, une réponse au déficit financier créé par l’hévéaculture dont la productivité commence après 6 ans d’existence. « La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui 1 600 000 tonnes d’hévéa produit. Ce qui représente en terme de superficie autour d’un million d’hectares et cela peut être valorisé par l’association des cultures maraîchères telles que la banane, le manioc, l’igname et le gingembre », a-t-il révélé.
Il a également fait cas de la gestion de ces produits par leur transformation en farine. « Quand on prend les rendements de transformation du gingembre, nous avons 20 tonnes par hectare et 1 kg de ce produit est vendu à 250 Fcfa ... Quand nous évaluons, nous sommes autour de 20 000 000 Fcfa par hectare. Avec le manioc, nous sommes à 15 tonnes alors que le kg de manioc est aujourd’hui vendu à 50 Fcfa. Ce qui nous revient à 1 500 000 Fcfa en termes de gain... », a-t-il détaillé. « Cela représente un gain énorme pour les petits producteurs », a poursuivi Dr Soro Doudjo.
Il est évident de comprendre que pour connaître un succès dans cette association de culture, les choses doivent se faire dans les normes et avec sérieux.
« C’est vrai que la plantation d’hévéa donne une opportunité pour la production des vivriers, mais on ne plante pas le manioc, l’igname, l’arachide dans les interlignes d’hévéa comme on le fait en dehors... Il y a juste l’arrangement spatial à respecter. Pour les cultures de petites tailles, il y a un mètre à laisser de part et d’autre de la ligne d’hévéa. Cela évite de couper le pied de l’hévéa pendant le désherbage des produits vivriers. Il y a donc une formalisation qui doit se faire. Ce sont des choses qu'il ne faut pas négliger ni balayer du revers de la main », a insisté Mme Boko Chantal.
Pour elle, le respect des consignes doit se faire avec beaucoup de sérieux pour éviter tous les risques.
Rappelons qu'il y a eu deux autres panels. Un sur "L'état des lieux de la deuxième transformation du caoutchouc naturel en Côte d'Ivoire" et l'autre sur "La valorisation de la graine d'hévéa en Côte d'Ivoire".