
Recherches agricoles : Les acteurs renforcent leurs capacités sur la prise en compte du genre
Au terme des travaux, les concepts de base et théories utilisés pour la prise en compte du genre dans la recherche agricole devront avoir été maîtrisés par les participants. Les participants seront aussi outillés sur les approches, méthodes et outils pour la prise en compte systématique des dimensions genre dans la génération, la sélection variétale, la dissémination, l’accès et adoption des technologies et innovations dans les chaînes de valeurs agro-sylvo pastorales et halieutiques. Et les actions visant à corriger efficacement les inégalités de genre dans les systèmes de recherche agricole devraient avoir été clairement identifiées. Des thématiques de projets de recherches agricoles sensibles au genre seront également identifiées.

Avant de déclarer l’atelier ouvert, la coordinatrice du Fsrp, Maty Ba Diao, a situé le contexte et souligné la pertinence de l’activité. « La prise en compte des dimensions genre dans la sélection variétale est la pratique consistant à intégrer les besoins et attentes sexo-spécifiques dans le processus de sélection afin de créer des produits qui touchent plus de producteurs et productrices, et ont un meilleur impact social », a-t-elle expliqué. L’objectif étant d’inverser la tendance – présentée par l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao) - selon laquelle les femmes représentent 60% de la main d'œuvre agricole en Afrique de l'ouest alors qu’on estime à 30 % l’écart de productivité entre les agriculteurs et les agricultrices.
Pour l’occasion, Maty Ba Diao avait à ses côtés, Safiatou Adariparé, directrice des services de gestion du Coral et Pr Nathalé Gnanko Kpéra, Coordinatrice du Centre régional sur le maïs, par ailleurs directrice du Centre de recherches agricoles sud de l’Institut national des recherches agricoles du Benin (Inrab).
Pour leur part, Safiatou Adariparé et Pr Nathalé Gnanko Kpéra ont invité les participants à tirer le meilleur parti de l’opportunité de partages d’expériences qui leur est offerte et de répercuter les connaissances acquises au niveau de leurs institutions respectives.
Outre la Côte d’Ivoire, neuf autres pays prennent part à l’atelier. Ce sont le Togo, le Niger, le Burkina Faso, le Nigéria, le Sénégal, le Tchad, le Mali, la Sierra leone et le Ghana.