Cette rencontre a pour objectif d’explorer les stratégies de mobilisation du capital de l’Afrique. (Ph: Julien Monsan)
Cette rencontre a pour objectif d’explorer les stratégies de mobilisation du capital de l’Afrique. (Ph: Julien Monsan)
Mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine: Le ministre Koffi N’Guessan souligne l’importance de la formation
Un panel de haut niveau a proposé des stratégies innovantes de mobilisation des ressources humaines, financières et naturelles pour la mise en œuvre de l'Agenda 2063.
La Côte d’Ivoire accueille depuis le lundi 26 mai 2025, la 60e édition des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (Bad) et la 50e Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (Fad).
A cette occasion, le pays hôte, la Côte d’Ivoire, a organisé un évènement parallèle portant sur l’Agenda 2063 qui a eu pour thème « Le deuxième plan décennal de mise en œuvre : une opportunité de valorisation et de financement du capital de l’Afrique». Cette thématique a été analysée à travers quatre piliers, à savoir le capital humain, le capital de connaissances, le capital financier et le capital naturel.
Plan de développement à long terme de l’Union africaine, l’Agenda 2063 vise à transformer l’Afrique en une puissance mondiale d’ici 50 ans. À l’ouverture de cette rencontre de haut niveau, représentant la ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, le ministre Koffi N’Guessan a déclaré que ces assises sont une opportunité pour les participants de présenter les potentialités de développement de l’Afrique.
Exposant sur le thème, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, a souligné l’importance de l’éducation et de la formation professionnelle pour tirer parti de la population jeune en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire. Le ministre a insisté sur la nécessité de politiques robustes pour former les jeunes dès la maternelle jusqu’à l’enseignement supérieur, en mettant l’accent sur la formation professionnelle. Soulignant le fait qu’il est crucial de former la jeunesse selon des standards internationaux.
A l’en croire, la compétence deviendra le «passeport» de l’avenir, permettant la mobilité internationale. Ajoutant que la formation professionnelle est vue comme un moyen de stabilité et de sécurité pour l’avenir, avec l’espoir que les partenaires internationaux soutiendront ces efforts. « Les politiques éducatives et le développement des compétences ont pour but d’accompagner le développement des sociétés. La mise en œuvre de politiques en matière d’industrialisation, de transformation numérique et de santé nécessite de disposer de ressources humaines qualifiées en grand nombre », a dit le ministre Koffi N’Guessan.
Pour lui, l’Agenda 2063 vise donc à mettre fin au chômage des jeunes et à réaliser l’autonomisation des femmes, notamment dans le domaine économique.
Au nom de sa collègue Nialé Kaba, le ministre de l’Enseignement technique a encouragé la poursuite du processus de mise en cohérence des stratégies nationales, qui permettent de tenir compte de l’évolution des contextes et des dynamiques de développement en cours. « Comme vous le savez, la mise en œuvre du deuxième Plan reste cependant confrontée à l’insuffisance des financements, à la faiblesse des systèmes statistiques pour la production régulière de données fiables, et à la faible synergie entre les principaux acteurs sur les plans national, régional et continental », a-t-il affirmé.
Selma Malika Haddadi, vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (Cua) ; Nardos Bekele-Thomas, secrétaire exécutive de l’Agence de développement de l’Union africaine et Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (Cea), ont apporté leur contribution à la mise en œuvre de l’Agenda 2063. Cette cérémonie a été placée sous la présidence d’ Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, champion de l’Agenda 2063.
Plan de développement à long terme de l’Union africaine, l’Agenda 2063 vise à transformer l’Afrique en une puissance mondiale d’ici 50 ans. À l’ouverture de cette rencontre de haut niveau, représentant la ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, le ministre Koffi N’Guessan a déclaré que ces assises sont une opportunité pour les participants de présenter les potentialités de développement de l’Afrique.
Exposant sur le thème, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, a souligné l’importance de l’éducation et de la formation professionnelle pour tirer parti de la population jeune en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire. Le ministre a insisté sur la nécessité de politiques robustes pour former les jeunes dès la maternelle jusqu’à l’enseignement supérieur, en mettant l’accent sur la formation professionnelle. Soulignant le fait qu’il est crucial de former la jeunesse selon des standards internationaux.
A l’en croire, la compétence deviendra le «passeport» de l’avenir, permettant la mobilité internationale. Ajoutant que la formation professionnelle est vue comme un moyen de stabilité et de sécurité pour l’avenir, avec l’espoir que les partenaires internationaux soutiendront ces efforts. « Les politiques éducatives et le développement des compétences ont pour but d’accompagner le développement des sociétés. La mise en œuvre de politiques en matière d’industrialisation, de transformation numérique et de santé nécessite de disposer de ressources humaines qualifiées en grand nombre », a dit le ministre Koffi N’Guessan.
Pour lui, l’Agenda 2063 vise donc à mettre fin au chômage des jeunes et à réaliser l’autonomisation des femmes, notamment dans le domaine économique.
Au nom de sa collègue Nialé Kaba, le ministre de l’Enseignement technique a encouragé la poursuite du processus de mise en cohérence des stratégies nationales, qui permettent de tenir compte de l’évolution des contextes et des dynamiques de développement en cours. « Comme vous le savez, la mise en œuvre du deuxième Plan reste cependant confrontée à l’insuffisance des financements, à la faiblesse des systèmes statistiques pour la production régulière de données fiables, et à la faible synergie entre les principaux acteurs sur les plans national, régional et continental », a-t-il affirmé.
Selma Malika Haddadi, vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (Cua) ; Nardos Bekele-Thomas, secrétaire exécutive de l’Agence de développement de l’Union africaine et Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (Cea), ont apporté leur contribution à la mise en œuvre de l’Agenda 2063. Cette cérémonie a été placée sous la présidence d’ Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, champion de l’Agenda 2063.