Enseignement supérieur : L’Université d’Été africaine d’économétrie ouverte à Abidjan


Photo de famille des participants à l’Université d’Été africaine en économétrie (Afss) 2025. (DR)
Photo de famille des participants à l’Université d’Été africaine en économétrie (Afss) 2025. (DR)
Photo de famille des participants à l’Université d’Été africaine en économétrie (Afss) 2025. (DR)

Enseignement supérieur : L’Université d’Été africaine d’économétrie ouverte à Abidjan

L’École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (Ensea), en partenariat avec la Société d’économétrie et avec l’appui financier de l’Uemoa, organise du 23 au 28 mai 2025, l’Université d’Été africaine en économétrie (Afss). Une formation qui réunit 80 étudiants, jeunes professeurs et professionnels de la recherche d’institutions africaines et étrangères.

Cette formation vise trois objectifs spécifiques. A savoir, présenter les évolutions récentes en économétrie, démontrer les applications concrètes de ces méthodes dans le secteur agricole et le commerce international, et favoriser l’appropriation d’outils d’analyse rigoureuse.

A cet effet, quatre orateurs de renommée internationale ont animé les travaux. Il s’agissait de Clément de Chaisemartin, enseignant à Sciences Po Paris ; Tavneet Suri du Mit Sloan School of Management ; Heitor Pellegrina de l’Université de Notre Dame aux États-Unis, et Firmin Doko Tchatoka de l’Université d’Adelaide en Australie. Ces intervenants ont été appuyés par trois enseignants-chercheurs de l’Ensea : Moussa Richard, Coulibaly Salifou et Coulibaly Romaric.

Trois thèmes ont été abordés durant la semaine de formation. Tavneet Suri a animé un cours sur le rôle de la technologie dans la transformation structurelle de l’Afrique subsaharienne. Il a présenté des cas liés à la technologie agricole, à l’argent mobile et aux prêts numériques.

Quant à Heitor S. Pellegrina, il a conduit un module sur les nouvelles tendances en matière de migration, de spécialisation et de commerce, avec un accent sur les réalités du monde en développement.

Pour sa part, Clément de Chaisemartin a présenté un cours sur les méthodes de différence.

Par ailleurs, Coulibaly Romaric, enseignant-chercheur, représentant le directeur de l’Ensea, a exprimé la reconnaissance de l’institution envers la Société d’économétrie pour l’organisation de cette formation. Il a remercié l’Uemoa pour son appui financier. « Nous sommes dans la recherche de qualité. La plupart des pays en voie de développement ont besoin d’un transfert de technologie utilisée par les pays développés », a-t-il déclaré.

Firmin Doko Tchatoka, Professeur à l’Université d’Adelaide en Australie, s'est réjoui de la qualité de l’organisation et a encouragé la poursuite de ce type d’initiative scientifique sur le continent africain.

DANIELLE SERI (STAGIAIRE)