L’année 2024 a été exceptionnelle pour Petroci Holding. En témoignent les résultats financiers en nette croissance qui permettent à l’entreprise de réaliser les meilleures performances financières de son histoire. Selon le communiqué produit à cet effet, la direction se réjouit de cette performance réalisée au cours de l’exercice 2024. L’entreprise affirme avoir enregistré un chiffre d’affaires de 576,157 milliards de Fcfa. Cette performance est en hausse de 14 % par rapport à 2023 et dépasse de 2 % les prévisions budgétaires de 2024.

Selon le document produit sur les résultats financiers, l’on note un résultat d’exploitation record de 141,515 milliards de Fcfa, dépassant de 30 % celui de 2023 et de 83 % la cible fixée au budget. Cette performance est tout simplement la conséquence d’une maîtrise des charges d’exploitation contenues à 449,165 milliards de Fcfa.

A en croire la note d’information, le résultat net atteint est de 32,458 milliards de Fcfa, en augmentation de 58 % par rapport à 2023 et de plus de cinq fois le niveau prévu, soit +355 %.

La performance exceptionnelle réalisée par l’entreprise, apprend-on, est le résultat de « la mise en œuvre efficace de leviers stratégiques clés tout au long de 2024 ». Tout d’abord l’entreprise a bénéficié de l’augmentation des volumes de production grâce à l’entrée en opération du champ Baleine, stimulant ainsi les revenus pétroliers de l’entreprise.

Pour en arriver là, la société a engagé une politique rigoureuse de maîtrise des coûts et de rationalisation des dépenses. Il s’est agi pour elle, notamment de réduire et optimiser ses charges opérationnelles sur l’année. Ce qui a eu pour effet de contribuer largement à l’envolée du résultat d’exploitation, bien au-delà des attentes initiales. Autre indice très important, c’est l’amélioration notable de la trésorerie de l’entreprise.

L’une des raisons des exceptionnels bons résultats s’explique par la gouvernance renforcée, l’un des piliers du Plan stratégique 2024-2028 de l’entrprise. Faut-il le noter, en 2024, la société a « fait évoluer ses pratiques vers davantage de rigueur et de transparence ». Le but était de se hisser aux meilleurs standards internationaux du secteur.

Ainsi, de nouveaux mécanismes de gouvernance ont été institués à travers, entre autres, des comités spécialisés (audit, gestion des risques, technique et stratégie) siégeant régulièrement.

Maintenant que la société dispose d’une base financière solide, ses dirigeants regardent dans la direction d’un avenir radieux. Ils ont, pour toutes leurs ambitions, un instrument : le Plan stratégique 2024-2028 qui met l’accent sur le développement de l’exploration-production afin de « faire de l’entreprise un opérateur pétrolier de premier plan en Afrique de l’ouest. Et les projets, selon les dirigeants, ne manquent pas. A court terme, la société entend développer les blocs CI-523 et CI-525 récemment acquis. Ces blocs offshores, faut-il le rappeler, font l’objet d’investissements importants en vue de leur mise en production.

La compagnie entend passer désormais du statut de partenaire minoritaire à celui d’opérateur sur des gisements stratégiques, maîtrisant ainsi davantage la chaîne de valeur pétrolière. Bien entendu, les dirigeants ne comptent pas tourner le dos à la collaboration avec des partenaires internationaux sur des projets d’envergure, à l’image de son partenariat avec Eni sur le champ Baleine. A ce propos, la découverte en mars 2024 d’un nouveau gisement dénommé CI-205 « Calao » offre également des perspectives prometteuses à moyen terme.