La conférence s'est bien déroulée. (Ph: Dr)
50 ans de la Cedeao: L’élimination de la fistule obstétricale au centre d’une conférence régionale à Abidjan
Généralement provoquée par un accouchement long et difficile sans intervention médicale adéquate, la fistule obstétricale est une perforation entre le vagin et la vessie et/ou le rectum. Cette pathologie qui décime la gent féminine, est considérée comme un problème majeur de santé publique.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), consciente de cette situation dramatique, a initié une conférence régionale de haut niveau de partage d’expériences au siège de la représentation ivoirienne à Abidjan-Cocody, le vendredi 23 mai 2025.
Au cours de cette activité qui s'est tenue en marge du cinquantenaire de la Cedeao, il a été question de la prévention et de prise en charge de la fistule obstétricale. Tout en mettant en lumière le progrès des pays de la sous-région dans l’élimination de la maladie.
Prenant la parole, Professeur Fatou Sow-Sarr, commissaire du Développement des droits humains et des affaires sociales au siège de la Cedeao à Abuja (Nigeria), s’est attardée sur la possible guérison et la réinsertion des patientes qui est indispensable.
Dr Istata Mahois, ministre chargée du Genre de la Sierra Léone, a fait savoir que 600 000 à un million de femmes sont touchées par la fistule obstétricale dans la région, avec environ 30 000 nouveaux cas par an. Elle s’est par ailleurs réjouie de la prise en charge de routine est passée de 10 % en 2010 à 80 % des cas complexes.
Livrant les chiffres de la Côte d’Ivoire, M. Hilli Baba, représentant le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a révélé qu’en Côte d’Ivoire la prévalence de la fistule obstétricale est estimée à 1 % chez les femmes en âge de procréer, soit environ 74 000 femmes touchées. Il s’est également dit heureux qu’à ce jour, 44 000 femmes ont déjà bénéficié d’une prise en charge médicale, dont 2 200 femmes appuyées dans leur réinsertion économique à travers des activités génératrices de revenu, selon les données de l’Enquête démographique et de santé (Eds) de 2021.
A écouter les conférenciers, le progrès est attribuable à la mise en œuvre d’une approche holistique de prise en charge médicale, psychologique et socio-économique, déployée conjointement par les autorités gouvernementales, la société, l’Organisation ouest-africaine de la santé (Ooas), et les partenaires au développement.
Pour eux, l’appui des partenaires tels que l’Unfpa, l’Ooas et bien d’autres, a permis de renforcer la prise en charge holistique de routine, de créer des centres de prévention, de renforcer les capacités du personnel de santé et des chirurgiens, d’organiser des milliers de séances de sensibilisation à l’endroit des communautés, la réinsertion sociale et économique de centaines de patientes.
La Représentante-résidente de la Cedeao, l’ambassadrice Fanta Cissé, a souligné que cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la campagne régionale pour l’élimination de la fistule obstétricale dans la sous-région à l’horizon 2030. Elle a indiqué que les taux de prévalence sont passés de 32 % et 36 % en 2020 à 29 % et 23 % en 2021, marquant un recul significatif dans les pays.
Au cours de cette activité qui s'est tenue en marge du cinquantenaire de la Cedeao, il a été question de la prévention et de prise en charge de la fistule obstétricale. Tout en mettant en lumière le progrès des pays de la sous-région dans l’élimination de la maladie.
Prenant la parole, Professeur Fatou Sow-Sarr, commissaire du Développement des droits humains et des affaires sociales au siège de la Cedeao à Abuja (Nigeria), s’est attardée sur la possible guérison et la réinsertion des patientes qui est indispensable.
Dr Istata Mahois, ministre chargée du Genre de la Sierra Léone, a fait savoir que 600 000 à un million de femmes sont touchées par la fistule obstétricale dans la région, avec environ 30 000 nouveaux cas par an. Elle s’est par ailleurs réjouie de la prise en charge de routine est passée de 10 % en 2010 à 80 % des cas complexes.
Livrant les chiffres de la Côte d’Ivoire, M. Hilli Baba, représentant le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a révélé qu’en Côte d’Ivoire la prévalence de la fistule obstétricale est estimée à 1 % chez les femmes en âge de procréer, soit environ 74 000 femmes touchées. Il s’est également dit heureux qu’à ce jour, 44 000 femmes ont déjà bénéficié d’une prise en charge médicale, dont 2 200 femmes appuyées dans leur réinsertion économique à travers des activités génératrices de revenu, selon les données de l’Enquête démographique et de santé (Eds) de 2021.
A écouter les conférenciers, le progrès est attribuable à la mise en œuvre d’une approche holistique de prise en charge médicale, psychologique et socio-économique, déployée conjointement par les autorités gouvernementales, la société, l’Organisation ouest-africaine de la santé (Ooas), et les partenaires au développement.
Pour eux, l’appui des partenaires tels que l’Unfpa, l’Ooas et bien d’autres, a permis de renforcer la prise en charge holistique de routine, de créer des centres de prévention, de renforcer les capacités du personnel de santé et des chirurgiens, d’organiser des milliers de séances de sensibilisation à l’endroit des communautés, la réinsertion sociale et économique de centaines de patientes.
La Représentante-résidente de la Cedeao, l’ambassadrice Fanta Cissé, a souligné que cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la campagne régionale pour l’élimination de la fistule obstétricale dans la sous-région à l’horizon 2030. Elle a indiqué que les taux de prévalence sont passés de 32 % et 36 % en 2020 à 29 % et 23 % en 2021, marquant un recul significatif dans les pays.