Les participants à l’ouverture de ce séminaire scientifique ont salué l’avancée de l’industrie 4.0 appliquée à la santé en Côte d’Ivoire. (Ph: Dr)
Les participants à l’ouverture de ce séminaire scientifique ont salué l’avancée de l’industrie 4.0 appliquée à la santé en Côte d’Ivoire. (Ph: Dr)
Santé : L’Intelligence artificielle, une solution dans la prise en charge médicale
Le séminaire organisé par l'Esatic s’inscrit dans la dynamique de promouvoir l'usage avancé de l’informatique, de l’intelligence artificielle (Ia) et de l’Internet au service de la société.
« L’industrie 4.0, c’est la science de l’informatique, l’intelligence artificielle et tout ce qui est Internet, des outils que nous allons prendre et appliquer à nos conditions de vie, de travail, tous les jours pour être encore plus performants », a expliqué Professeur Konaté Adama, Directeur général de l’Esatic.
Après avoir exploré l’application des Tic dans le secteur agricole – notamment à travers une thèse doctorale sur l’anticipation de la maladie du swollen shoot " qui attaque les cacaoyers – l’Esatic concentre, cette année, ses efforts dans le domaine de la santé. Selon Professeur Konaté, cette démarche englobe la santé humaine, animale et végétale.
Dans le secteur de la santé humaine, les technologies numériques permettent, par exemple, de surveiller les constantes vitales des patients et de transmettre ces données à distance aux médecins. « Grâce à cette technologie, il est possible de transférer des radios de l’intérieur du pays à des médecins à Abidjan, qui font rapidement des diagnostics pour que l’infirmier, à distance, puisse intervenir », a-t-il illustré.
Outre la téléconsultation, le séminaire met également en lumière les possibilités offertes par l’intelligence artificielle dans la gestion hospitalière, la prise de rendez-vous, l’orientation des patients et le suivi médical à grande échelle.
« Aujourd’hui, nous sommes capables de faire en sorte que l’interaction du médecin soit plus efficace, que les médecins puissent soigner des milliers de personnes par jour tout en utilisant l’intelligence artificielle », a poursuivi le directeur.
Présent à la rencontre scientifique, Franck-Simon Bléhiri, directeur de l’informatique et de la santé digitale au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a salué l’initiative de l’Esatic, soulignant l’intérêt marqué de son ministère pour l’intégration intelligente de l’innovation dans le système de santé.
Il a rappelé que sous l’impulsion du ministre de la Santé, Pierre N’Gou Dimba, plusieurs avancées ont été réalisées, notamment la mise en place d’un dossier patient informatisé et d’un système d'information hospitalier permettant une meilleure gouvernance et traçabilité du parcours de soins.
Pour lui, « l’innovation permet de réduire le temps administratif de prise en charge, d’optimiser la gestion des ressources, de produire des indicateurs de performance et d’améliorer la qualité des services pour les populations ».
Il a également mentionné que ces outils facilitent une meilleure adéquation entre les investissements de l’État et les besoins réels des structures de santé.
DANIELLE SERI (Stagiaire)
Après avoir exploré l’application des Tic dans le secteur agricole – notamment à travers une thèse doctorale sur l’anticipation de la maladie du swollen shoot " qui attaque les cacaoyers – l’Esatic concentre, cette année, ses efforts dans le domaine de la santé. Selon Professeur Konaté, cette démarche englobe la santé humaine, animale et végétale.
Dans le secteur de la santé humaine, les technologies numériques permettent, par exemple, de surveiller les constantes vitales des patients et de transmettre ces données à distance aux médecins. « Grâce à cette technologie, il est possible de transférer des radios de l’intérieur du pays à des médecins à Abidjan, qui font rapidement des diagnostics pour que l’infirmier, à distance, puisse intervenir », a-t-il illustré.
Outre la téléconsultation, le séminaire met également en lumière les possibilités offertes par l’intelligence artificielle dans la gestion hospitalière, la prise de rendez-vous, l’orientation des patients et le suivi médical à grande échelle.
« Aujourd’hui, nous sommes capables de faire en sorte que l’interaction du médecin soit plus efficace, que les médecins puissent soigner des milliers de personnes par jour tout en utilisant l’intelligence artificielle », a poursuivi le directeur.
Présent à la rencontre scientifique, Franck-Simon Bléhiri, directeur de l’informatique et de la santé digitale au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a salué l’initiative de l’Esatic, soulignant l’intérêt marqué de son ministère pour l’intégration intelligente de l’innovation dans le système de santé.
Il a rappelé que sous l’impulsion du ministre de la Santé, Pierre N’Gou Dimba, plusieurs avancées ont été réalisées, notamment la mise en place d’un dossier patient informatisé et d’un système d'information hospitalier permettant une meilleure gouvernance et traçabilité du parcours de soins.
Pour lui, « l’innovation permet de réduire le temps administratif de prise en charge, d’optimiser la gestion des ressources, de produire des indicateurs de performance et d’améliorer la qualité des services pour les populations ».
Il a également mentionné que ces outils facilitent une meilleure adéquation entre les investissements de l’État et les besoins réels des structures de santé.
DANIELLE SERI (Stagiaire)