Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani
SARA 2025 : Le Ministre Adjoumani salue les acquis agricoles et trace la voie vers la souveraineté alimentaire
Le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA) a ouvert ses portes ce vendredi 23 mai 2025, à Abidjan. À l’occasion de cette 7ᵉ édition, le Ministre d’État, Kobenan Kouassi Adjoumani, a livré un vibrant plaidoyer en faveur de la modernisation agricole, tout en saluant les efforts des plus hautes autorités ivoiriennes pour le développement du secteur.
C’est dans une ambiance empreinte de solennité et de reconnaissance que s’est ouverte la 7ᵉ édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA 2025). À cette occasion, le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a prononcé un discours marquant, en présence du Premier Ministre et de nombreuses personnalités nationales et internationales.
Au nom de ses collègues ministres en charge des ressources animales, halieutiques, de l’environnement, des eaux et forêts, le ministre Adjoumani a tenu à exprimer sa profonde gratitude au Premier Ministre pour sa présence et son soutien indéfectible aux acteurs du monde agricole. Un engagement qui s’inscrit, selon lui, dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, qu’il n’a pas hésité à qualifier de « père de la révolution agricole ivoirienne ».
Le SARA, a-t-il rappelé, est bien plus qu’un simple événement : il est le reflet du dynamisme, de la diversité et de la résilience de l’agriculture ivoirienne. « L’agriculture reste un puissant levier de notre économie et contribue significativement à notre PIB », a affirmé le ministre, insistant sur la nécessité de soutenir ceux qu’il a appelés les « véritables champions » : les producteurs.
Des résultats probants et une modernisation en marche
Revenant sur les dix dernières années, le ministre Adjoumani a dressé un tableau éloquent des performances agricoles : les productions vivrières telles que le riz, le manioc, le maïs ou encore la banane plantain ont connu des hausses remarquables, parfois au-delà de 100 % par rapport à 2011. Les cultures d’exportation, comme le coton, le cacao et le palmier à huile, ont également progressé de manière significative.
« Grâce à des programmes structurants comme le PNIA 2, le PURGA ou le PADSV, notre agriculture s’est modernisée avec l’introduction de semences améliorées, de drones agricoles et d’outils d’intelligence artificielle », a-t-il expliqué.
Malgré ces avancées, des défis subsistent. Le plus important : atteindre la souveraineté alimentaire. C’est d’ailleurs le thème central de cette édition du SARA : « Quels systèmes de transformation agro-alimentaire pour la souveraineté alimentaire en Afrique ? ».
Le ministre a dénoncé les pertes post-récoltes, l’urbanisation galopante, les changements climatiques et démographiques, autant de pressions qui mettent à mal la capacité des États africains à nourrir leurs populations.
La Chine, un modèle à suivre
Pour enrichir les réflexions, la République Populaire de Chine a été désignée pays à l’honneur du SARA 2025. Un choix stratégique pour M. Adjoumani, qui a salué les prouesses agricoles de ce géant asiatique capable de nourrir 1,4 milliard d’habitants avec seulement 10 % de terres arables.
« La Chine incarne un modèle de transformation agricole à haute valeur ajoutée, et nous avons beaucoup à apprendre de son expérience », a-t-il indiqué.
Alors que la Côte d’Ivoire poursuit sa marche vers une agriculture durable, inclusive et compétitive, le SARA 2025 apparaît comme une plateforme incontournable pour réfléchir aux enjeux de demain. Le ministre Adjoumani a réaffirmé la détermination du gouvernement à accompagner tous les acteurs du secteur, avec une priorité : faire de l’agriculture un moteur de croissance, de transformation sociale et de souveraineté nationale.
Au nom de ses collègues ministres en charge des ressources animales, halieutiques, de l’environnement, des eaux et forêts, le ministre Adjoumani a tenu à exprimer sa profonde gratitude au Premier Ministre pour sa présence et son soutien indéfectible aux acteurs du monde agricole. Un engagement qui s’inscrit, selon lui, dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, qu’il n’a pas hésité à qualifier de « père de la révolution agricole ivoirienne ».
Le SARA, a-t-il rappelé, est bien plus qu’un simple événement : il est le reflet du dynamisme, de la diversité et de la résilience de l’agriculture ivoirienne. « L’agriculture reste un puissant levier de notre économie et contribue significativement à notre PIB », a affirmé le ministre, insistant sur la nécessité de soutenir ceux qu’il a appelés les « véritables champions » : les producteurs.
Des résultats probants et une modernisation en marche
Revenant sur les dix dernières années, le ministre Adjoumani a dressé un tableau éloquent des performances agricoles : les productions vivrières telles que le riz, le manioc, le maïs ou encore la banane plantain ont connu des hausses remarquables, parfois au-delà de 100 % par rapport à 2011. Les cultures d’exportation, comme le coton, le cacao et le palmier à huile, ont également progressé de manière significative.
« Grâce à des programmes structurants comme le PNIA 2, le PURGA ou le PADSV, notre agriculture s’est modernisée avec l’introduction de semences améliorées, de drones agricoles et d’outils d’intelligence artificielle », a-t-il expliqué.
Malgré ces avancées, des défis subsistent. Le plus important : atteindre la souveraineté alimentaire. C’est d’ailleurs le thème central de cette édition du SARA : « Quels systèmes de transformation agro-alimentaire pour la souveraineté alimentaire en Afrique ? ».
Le ministre a dénoncé les pertes post-récoltes, l’urbanisation galopante, les changements climatiques et démographiques, autant de pressions qui mettent à mal la capacité des États africains à nourrir leurs populations.
La Chine, un modèle à suivre
Pour enrichir les réflexions, la République Populaire de Chine a été désignée pays à l’honneur du SARA 2025. Un choix stratégique pour M. Adjoumani, qui a salué les prouesses agricoles de ce géant asiatique capable de nourrir 1,4 milliard d’habitants avec seulement 10 % de terres arables.
« La Chine incarne un modèle de transformation agricole à haute valeur ajoutée, et nous avons beaucoup à apprendre de son expérience », a-t-il indiqué.
Alors que la Côte d’Ivoire poursuit sa marche vers une agriculture durable, inclusive et compétitive, le SARA 2025 apparaît comme une plateforme incontournable pour réfléchir aux enjeux de demain. Le ministre Adjoumani a réaffirmé la détermination du gouvernement à accompagner tous les acteurs du secteur, avec une priorité : faire de l’agriculture un moteur de croissance, de transformation sociale et de souveraineté nationale.