Le Premier ministre de la Guinée, Bah Oury. (Ph: Abdoulaye Coulibaly)
Essor économique de la Guinée : Le Premier ministre Bah Oury dresse un tableau optimiste de son pays
Sans détour, le chef du gouvernement guinéen a répondu aux questions des journalistes le 14 mai, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
Séjournant à Abidjan, dans le cadre de l’Africa Ceo Forum, le Premier ministre de la République de Guinée, Bah Oury, a échangé, hier, avec des journalistes ivoiriens.
Le chef du gouvernement guinéen a dressé un tableau optimiste des perspectives économiques de son pays, mettant en lumière les transformations en cours dans plusieurs secteurs clés, dont les mines, l’agriculture et l’énergie.
Bah Oury a affirmé que la Guinée est en pleine relance économique, portée par de grands projets structurants. Au nombre desquels, le projet Simandou, un des plus importants projets miniers de fer au monde.
Ce projet inclut la construction d’une ligne de chemin de fer de 700 km, destinée non seulement à relier les mines aux ports, mais aussi à faciliter le transport de marchandises et de personnes. Cette infrastructure contribuera significativement à booster et diversifier l’économie guinéenne.
Le Premier ministre a insisté sur les nombreux atouts de la Guinée qui dispose d’un vivier minier et agricole considérable et d’un marché intérieur de près de 17 millions d’habitants. Un potentiel qui apparaît comme un levier stratégique pour les investisseurs. Il a souligné la volonté du gouvernement de promouvoir un secteur privé dynamique et d’instaurer une stabilité institutionnelle durable.
Se prononçant sur la situation énergétique, le dirigeant guinéen a reconnu que son pays n’a pas réussi à satisfaire ses besoins de 2024. Toutefois, grâce à l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire et le Sénégal, la Guinée a pu pallier ce déficit.
Il s’est réjoui de constater qu’aucune coupure d’électricité n’a été enregistrée à Conakry, même pendant la saison sèche, depuis le début de cette année. « L’approvisionnement en électricité a pu être réglé ».
Et les projets mis en œuvre permettront, dans un laps de temps, d’assurer une capacité de production d’électricité supplémentaire de l’ordre de 1,3 gigawatt. « Depuis son indépendance, la Guinée n’a jamais atteint ce niveau de production », a-t-il souligné, ajoutant que l’excédent pourra bénéficier aux pays voisins.
Le Premier ministre a déclaré que l’économie reste résiliente et a progressé, malgré la catastrophe dans le secteur du carburant de fin 2023. Abordant les relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et la Guinée, Bah Oury s’est montré satisfait de la qualité des relations entre les populations guinéennes et ivoiriennes.
Il a rappelé que la commission mixte entre la Guinée, le Sénégal et la Côte d’Ivoire n’a pas pu se tenir depuis 2014. Pour lui, cela doit être corrigé le plus rapidement possible. Parce que ces pays doivent avoir une voix identique par rapport à la complémentarité de leurs économies, en ce qui concerne les plans de développement de leurs infrastructures.
Le chef du gouvernement a enfin assuré que la Guinée est pleinement engagée dans ses réformes économiques, en étroite collaboration avec les institutions financières internationales, notamment le Fonds monétaire international.
Bah Oury a affirmé que la Guinée est en pleine relance économique, portée par de grands projets structurants. Au nombre desquels, le projet Simandou, un des plus importants projets miniers de fer au monde.
Ce projet inclut la construction d’une ligne de chemin de fer de 700 km, destinée non seulement à relier les mines aux ports, mais aussi à faciliter le transport de marchandises et de personnes. Cette infrastructure contribuera significativement à booster et diversifier l’économie guinéenne.
Le Premier ministre a insisté sur les nombreux atouts de la Guinée qui dispose d’un vivier minier et agricole considérable et d’un marché intérieur de près de 17 millions d’habitants. Un potentiel qui apparaît comme un levier stratégique pour les investisseurs. Il a souligné la volonté du gouvernement de promouvoir un secteur privé dynamique et d’instaurer une stabilité institutionnelle durable.
Se prononçant sur la situation énergétique, le dirigeant guinéen a reconnu que son pays n’a pas réussi à satisfaire ses besoins de 2024. Toutefois, grâce à l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire et le Sénégal, la Guinée a pu pallier ce déficit.
Il s’est réjoui de constater qu’aucune coupure d’électricité n’a été enregistrée à Conakry, même pendant la saison sèche, depuis le début de cette année. « L’approvisionnement en électricité a pu être réglé ».
Et les projets mis en œuvre permettront, dans un laps de temps, d’assurer une capacité de production d’électricité supplémentaire de l’ordre de 1,3 gigawatt. « Depuis son indépendance, la Guinée n’a jamais atteint ce niveau de production », a-t-il souligné, ajoutant que l’excédent pourra bénéficier aux pays voisins.
Le Premier ministre a déclaré que l’économie reste résiliente et a progressé, malgré la catastrophe dans le secteur du carburant de fin 2023. Abordant les relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et la Guinée, Bah Oury s’est montré satisfait de la qualité des relations entre les populations guinéennes et ivoiriennes.
Il a rappelé que la commission mixte entre la Guinée, le Sénégal et la Côte d’Ivoire n’a pas pu se tenir depuis 2014. Pour lui, cela doit être corrigé le plus rapidement possible. Parce que ces pays doivent avoir une voix identique par rapport à la complémentarité de leurs économies, en ce qui concerne les plans de développement de leurs infrastructures.
Le chef du gouvernement a enfin assuré que la Guinée est pleinement engagée dans ses réformes économiques, en étroite collaboration avec les institutions financières internationales, notamment le Fonds monétaire international.