Les femmes ont affiché leur détermination à faire changer les choses dans le bon sens. (Ph: Dr)
Les femmes ont affiché leur détermination à faire changer les choses dans le bon sens. (Ph: Dr)
Conférence AWLN : Les femmes leaders africaines tracent la voie d’un leadership engagé et inclusif
À Abidjan, une centaine de femmes influentes unissent leurs voix pour transformer la gouvernance africaine.
L’hôtel Pullman d’Abidjan a servi de cadre le 9 mai 2025, à la conférence annuelle du Réseau africain des femmes leaders (Awln), chapitre Côte d’Ivoire. Réunies sous l’égide du ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, plus d’une centaine de femmes influentes, issues du gouvernement, du secteur privé, de la société civile, ainsi que des alliés masculins du mouvement HeForShe, ont pris part à cette journée d’échanges avec pour thème : « Leadership des femmes, mobilisation sociale et diplomatie préventive ».
Co-organisé par une banque de la place, avec le soutien d’Onu Femmes, de l’ambassade d’Allemagne, de la Cnps et de la Sgpme, le rendez-vous a servi de creuset intergénérationnel où décideuses, expertes et actrices du changement ont conjugué leurs voix autour des enjeux du leadership féminin.
Dans une ambiance empreinte de sororité et d’écoute active, les participantes ont entamé les travaux dès les premières heures, avec des présentations qui ont brisé la glace et jeté les bases d’une collaboration constructive. Les discours inauguraux ont donné le ton d’une journée à la fois stratégique et militante.
Joëlle Kouassi, secrétaire générale d’Awln Côte d’Ivoire, a d’entrée rappelé que « le combat pour l’égalité ne saurait être mené efficacement sans que les femmes prennent elles-mêmes la direction des espaces décisionnels ».
Matthias Veltin, ambassadeur d’Allemagne en Côte d'Ivoire, a, pour sa part, insisté sur l’impact stabilisateur de la participation féminine dans les processus de gouvernance et de paix. Un message appuyé par Adjaratou N’Diaye, représentante d’Onu Femmes, qui a plaidé pour une représentation féminine accrue dans tous les secteurs clés de décision.
Figure majeure du plaidoyer pour la paix sur le continent, Bineta Diop, co-fondatrice d’Awln Global, a invité les femmes à transcender leur rôle traditionnel pour devenir des « architectes de la transformation sociale ».
Prenant la parole à son tour, Sefora Kodjo, présidente du chapitre ivoirien, a été catégorique : « Cette conférence n’est pas un événement de plus, c’est une déclaration d’intention. » Une ambition forte, assumée, celle de « construire un réseau d’influence capable de transformer durablement la place des femmes dans nos sociétés ».
Le panel ministériel, auquel participait notamment l’ambassadrice des États-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis Ba, a été l’un des temps forts de la journée. Les discussions ont permis d’examiner les leviers diplomatiques favorables à l’égalité des genres, en confrontant expériences de terrain et visions institutionnelles. Si les progrès réalisés ont été salués, les obstacles persistants n’ont pas été éludés.
Moment d’émotion et de reconnaissance : douze femmes ont été distinguées pour leur engagement exceptionnel dans des domaines aussi variés que la paix, l’agriculture, la gouvernance ou encore l’inclusion financière. Ces distinctions ont souligné l’apport déterminant des femmes dans la construction d’un avenir plus équitable et résilient.
L’après-midi s’est articulée autour de six tables rondes thématiques, encadrées par des spécialistes. De ces ateliers sont ressorties des recommandations claires et des pistes d’action concrètes.
Hafou Touré, en charge de la restitution, a mis en lumière « la richesse des réflexions et la qualité des propositions émises », saluant l’élan collectif des participantes.
La journée s’est conclue dans une atmosphère chaleureuse par un cocktail de réseautage, scellant les engagements pris et ouvrant la voie à de futures collaborations. En toile de fond : une même volonté partagée, celle de faire des femmes des piliers incontournables de la cohésion sociale, de la paix durable et du développement africain.
Source : Sercom
Dans une ambiance empreinte de sororité et d’écoute active, les participantes ont entamé les travaux dès les premières heures, avec des présentations qui ont brisé la glace et jeté les bases d’une collaboration constructive. Les discours inauguraux ont donné le ton d’une journée à la fois stratégique et militante.
Joëlle Kouassi, secrétaire générale d’Awln Côte d’Ivoire, a d’entrée rappelé que « le combat pour l’égalité ne saurait être mené efficacement sans que les femmes prennent elles-mêmes la direction des espaces décisionnels ».
Matthias Veltin, ambassadeur d’Allemagne en Côte d'Ivoire, a, pour sa part, insisté sur l’impact stabilisateur de la participation féminine dans les processus de gouvernance et de paix. Un message appuyé par Adjaratou N’Diaye, représentante d’Onu Femmes, qui a plaidé pour une représentation féminine accrue dans tous les secteurs clés de décision.
Figure majeure du plaidoyer pour la paix sur le continent, Bineta Diop, co-fondatrice d’Awln Global, a invité les femmes à transcender leur rôle traditionnel pour devenir des « architectes de la transformation sociale ».
Prenant la parole à son tour, Sefora Kodjo, présidente du chapitre ivoirien, a été catégorique : « Cette conférence n’est pas un événement de plus, c’est une déclaration d’intention. » Une ambition forte, assumée, celle de « construire un réseau d’influence capable de transformer durablement la place des femmes dans nos sociétés ».
Le panel ministériel, auquel participait notamment l’ambassadrice des États-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis Ba, a été l’un des temps forts de la journée. Les discussions ont permis d’examiner les leviers diplomatiques favorables à l’égalité des genres, en confrontant expériences de terrain et visions institutionnelles. Si les progrès réalisés ont été salués, les obstacles persistants n’ont pas été éludés.
Moment d’émotion et de reconnaissance : douze femmes ont été distinguées pour leur engagement exceptionnel dans des domaines aussi variés que la paix, l’agriculture, la gouvernance ou encore l’inclusion financière. Ces distinctions ont souligné l’apport déterminant des femmes dans la construction d’un avenir plus équitable et résilient.
L’après-midi s’est articulée autour de six tables rondes thématiques, encadrées par des spécialistes. De ces ateliers sont ressorties des recommandations claires et des pistes d’action concrètes.
Hafou Touré, en charge de la restitution, a mis en lumière « la richesse des réflexions et la qualité des propositions émises », saluant l’élan collectif des participantes.
La journée s’est conclue dans une atmosphère chaleureuse par un cocktail de réseautage, scellant les engagements pris et ouvrant la voie à de futures collaborations. En toile de fond : une même volonté partagée, celle de faire des femmes des piliers incontournables de la cohésion sociale, de la paix durable et du développement africain.
Source : Sercom