
Africa CEO Forum 2025 : Public et privé engagés en faveur de ''L’Afrique par et pour les Africains''
Le Président rwandais, Paul kagame, a été le premier à atténuer les peurs nées des récentes augmentations de taxes par le Président américain, Donald Trump. Paul Kagame a estimé que l’Afrique dispose des ressources dont elle a besoin pour son développement. Cela passe par une claire conscience des besoins du continent par les populations africaines elles-mêmes, selon lui.
À l’instar de ses pairs présents, Paul Kagame a estimé qu’une rétrospection est nécessaire parce que, souligne-t-il, l’Afrique dispose des outils et mécanismes d’organisation pour son développement, même si l’extérieur tente de continuer à imposer ses méthodes, notamment de prévention et de résolution des conflits ou d’arbitrage dans le monde des affaires.

Son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, de renchérir en indiquant que l’Afrique devra s’appuyer sur plus de solidarité et de projets structurants. Il en a profité pour rappeler l’exemple de coopération intra-africaine née dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus (Covid-19) et la mise au point par son pays d’un vaccin africain accessible à moindre coût et qui avait servi à bon nombre de pays sur le continent.
C’est en cela que Cyril Ramaphosa a indiqué que tout doit être mis en œuvre pour que « les fonds du privé soient investis dans les bonnes choses » qui impactent positivement et significativement la vie des populations africaines. Il a également appelé à la création de zones d’échange privilégiées pour donner à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) le rythme qui lui permettra de jouer pleinement son rôle et d’atteindre les résultats escomptés.
Partageant la position de ses pairs, le Président mauritanien, Mohamed Ould Cheick El-Ghazouani, a indiqué que cette vision passe par un alignement des institutions régionales et sous-régionales africaines sur les compétences locales dans un esprit de transparence et d’inclusion. Il a également appelé à davantage de cohésion et d’harmonie depuis les décisions des Conférences des Chefs d’État et de gouvernement jusqu’aux commissions spécialisées.
Faisant écho du rôle moteur que doit jouer le secteur privé – fortement souligné par le Président Alassane Ouattara et ses pairs – le vice-Président Tiémoko Meyliet Koné a fait savoir qu’une efficacité dans le dialogue entre les gouvernements et les milieux d’affaires passe par une définition claire des besoins par ces derniers. Parce qu’a-t-il indiqué, les priorités sont nombreuses et ce ne sont pas tous les secteurs d’activité qui ont besoins d’un accompagnement massif.
La présente édition du Africa Ceo Forum se tient sur deux jours avec pour thème "l’Afrique dans un monde transactionnel : un nouvel accord entre l'État et le secteur privé peut-il offrir au continent une main gagnante ?".