Turquie: le Parti des travailleurs kurdes (PKK) annonce sa dissolution après plus de 40 ans de lutte armée

 Depuis plus de 40 ans, le PKK avait mené une lutte armée contre le pouvoir turc, pour obtenir l'indépendance du Kurdistan. Ici, une femme kurde agite un drapeau portant le portrait du fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, alors que des personnes se rassemblent au Freedom Park pour écouter un message audio du leader emprisonné. AFP - SHWAN MOHAMMED
Depuis plus de 40 ans, le PKK avait mené une lutte armée contre le pouvoir turc, pour obtenir l'indépendance du Kurdistan. Ici, une femme kurde agite un drapeau portant le portrait du fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, alors que des personnes se rassemblent au Freedom Park pour écouter un message audio du leader emprisonné. AFP - SHWAN MOHAMMED
Depuis plus de 40 ans, le PKK avait mené une lutte armée contre le pouvoir turc, pour obtenir l'indépendance du Kurdistan. Ici, une femme kurde agite un drapeau portant le portrait du fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, alors que des personnes se rassemblent au Freedom Park pour écouter un message audio du leader emprisonné. AFP - SHWAN MOHAMMED

Turquie: le Parti des travailleurs kurdes (PKK) annonce sa dissolution après plus de 40 ans de lutte armée

Par (RFI)
Le 12/05/25 à 07:43
modifié 12/05/25 à 07:50
Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé lundi 12 mai sa dissolution officielle, mettant fin à plus de quatre décennies de lutte armée contre l'État turc, a rapporté l'agence prokurde ANF. Le 9 mai, PKK avait déjà annoncé avoir tenu son congrès, en vue de sa dissolution, « avec succès ».

« Le 12e Congrès du PKK a décidé de dissoudre la structure organisationnelle du PKK et de mettre fin à la méthode de lutte armée », a annoncé dans un communiqué le groupe armé kurde, qui avait indiqué plus tôt s'être réuni en congrès la semaine dernière.

Comme attendu, le PKK annonce la fin de son existence en tant qu'organisation et la fin de la lutte armée. Le groupe proclame avoir « accompli sa mission historique » et l'entrée dans une « nouvelle ère », celle de la « résolution de la question kurde par la voie de la politique démocratique », rapporte notre correspondante à Ankara, Anne Andlauer.

Cette décision n'est qu'une première étape d'un chemin qui s'annonce long et difficile. Le PKK affirme que la mise en œuvre de sa décision exige « que le droit à la politique démocratique soit reconnu et qu'une garantie juridique solide soit mise en place ». Il appelle le Parlement turc à ses responsabilités.

Un an de négociations

Cette étape majeure est le résultat de plus d'un an de négociations entre l'État et Abdullah Öcalan, le fondateur emprisonné du PKK, depuis 26 ans sur l'île-prison d'Imrali, au large d'Istanbul. Lire la suite...

Par (RFI)
Le 12/05/25 à 07:43
modifié 12/05/25 à 07:50