Fédération ivoirienne de tennis : Me Koyo dépoussière le plan de relance

Le président Koyo est déterminé à hisser le tennis ivoirien à un niveau respectable en Afrique (Ph: Dr)
Le président Koyo est déterminé à hisser le tennis ivoirien à un niveau respectable en Afrique (Ph: Dr)
Le président Koyo est déterminé à hisser le tennis ivoirien à un niveau respectable en Afrique (Ph: Dr)

Fédération ivoirienne de tennis : Me Koyo dépoussière le plan de relance

Le 10/05/25 à 14:16
modifié 10/05/25 à 14:24
Le plan de relance de la petite balle jaune qui avait porté le président Georges N’Goan à la tête de la fédération, le 15 avril 2003, sera réalisé dans son entièreté. Son successeur, Me Sylvère Koyo, en a fait son cheval de bataille.

Le programme ambitieux qui avait démarré sur les chapeaux de roues, en 2003, avouons-le, avait pris du plomb dans l’aile. C’est pourquoi Georges N’Goan a décidé de céder la place à d’autres idées plus neuves, pour débloquer la machine grippée et poursuivre l’œuvre.

« Je vous le dis et le répète, en l’état actuelle des choses, il n’y a que Sylvère Koyo qui est capable d’apporter à notre tennis et permettre à nos jeunes joueurs d’éclore », confiait l’ex-président, aujourd’hui président du Comité national olympique (Cno) Côte d’Ivoire.

L’ère des grands tournois internationaux

Comme s’il avait lu dans les cartes, son successeur, Me Sylvère Koyo, élu le 21 décembre 2024, a donné de la vitesse au moteur en appuyant sur l’accélérateur. Trois mois après, il a permis à la Côte d’Ivoire d’accéder au palier supérieur, en accueillant pour la première fois, sur son sol, l’Atp Challenger Tour. Pendant deux semaines, les amoureux de tennis se sont sentis revivre.

Le public du tennis existe bien en Côte d’Ivoire et la victoire au deuxième tournoi, de l’Ivoirien Eliakim Coulibaly face au Numéro 1 africain du moment, le Tunisien Aziz Dougaz... Tout cela a conforté Me Koyo dans son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un carrefour incontournable du tennis.

Un siège et de nouveaux courts en vue

Désormais, le patron du tennis ivoirien voit grand, très grand. Koyo a sorti des tiroirs, le plan de relance du tennis qu’il a contribué à coucher sur du papier, il y a 24 ans.

« Nous avons mis en œuvre un programme qui tourne autour de la relance du tennis ivoirien. Avant mon élection, nous avons élaboré ce qu’on a appelé le Plan stratégique quinquennal 2025-2030 sur cinq axes. C’est ce plan, qui est l’œuvre de tous (membres du bureau exécutif, clubs et techniciens) qui sera celui autour duquel vont se bâtir les activités pour les quatre prochaines années », rappelle, à chaque fois, Me Koyo.

En bonne place, dans ce projet fédéral se trouve un projet ô combien noble; celui de la construction du siège social de la Fédération ivoirienne de tennis (Fit). On note également la construction de quatre courts en terre battue sur le site de l’hôtel ivoire (ex-Arthur Ashe) et la remise à niveau de divers courts de tennis à Abidjan et à Grand-Bassam.

Vers la réalisation de l’Académie fédérale

Il est clair que le président Guillaumin Camille sera très sollicité, lui, qui est l’expert en infrastructures de la fédération depuis plus de deux décennies. Ce sera l’occasion de repenser le projet des écoles fédérales de tennis qui a permis de découvrir les Eliakim Coulibaly, Aziz Bationo, Kouamé Myko, Koffi Nadal, Francky Hoimian et autres.

Ces écoles fédérales sont en souffrance et cela se ressent sur la relève. Au-delà des infrastructures sportives et des grands tournois, le président Koyo doit songer à relancer les petites fabriques de champions (les écoles fédérales) que l’on avait implantées dans le district d’Abidjan et dans des villes de l’intérieur du pays.


Le 10/05/25 à 14:16
modifié 10/05/25 à 14:24