Son livre caracole en tête des ventes sur les plateformes numériques. Mais c’était la toute première fois que l’auteur Sohan Adou rencontre physiquement ses lecteurs en Côte d’Ivoire. La cérémonie de dédicace de son œuvre « Si j’avais su à 16 ans » couplée à un panel sur les relations parents-enfants le 3 mai, à la Riviera-M’Pouto, a été pour le moins riche en émotions, en engagements et en révélations.

En effet, Sohan Adou, 21 ans et deuxième fils de l’ex-procureur de la République, Richard Adou, raconte sa rencontre avec Jésus-Christ qui, à l’en croire, a bouleversé sa vie. « C’est Dieu qui m’a inspiré ce livre pour transformer des vies. Car le Seigneur Jésus-Christ a sauvé ma vie. A mes 16 ans, j’aurais aimé savoir que seul Jésus-Christ pouvait me libérer de la prison de l’anxiété et de la tristesse. C’est Lui qui m’a délivré des mauvais penchants que j’avais à cet âge-là. Mon souhait est que les jeunes le rencontrent assez tôt. À travers ce livre, je veux aussi montrer que la réussite de quiconque se trouve dans l'utilisation des dons que Dieu mit en soi », a-t-il témoigné.

Libéré de son addiction aux stupéfiants et transformé par cette « rencontre divine », Sohan Adou témoigne avec simplicité et sincérité de la puissance de la foi, de la découverte de soi et de la force des choix éclairés. Il aborde des thèmes essentiels tels que l’identité, la résilience, les passions et la mission personnelle, avec un seul objectif : éveiller une génération de jeunes appelés à briller avec Dieu comme socle.

Ce livre a en quelque sorte été écrit à quatre mains puisque l’introduction a été rédigée par la mère de Sohan, Emmanuela Mireille Adou, qui a parlé d’une « naissance miraculeuse », plantant ainsi le décor d’un récit à forte dimension spirituelle.

Parents, amis, connaissances et amoureux de lecture sont venus nombreux à la dédicace. Le père de l’auteur, l'ex-procureur de la République, Richard Adou, a invité les parents à être disponibles pour leurs progénitures et les enfants à comprendre et obéir à leurs parents qui « ne veulent que le meilleur pour eux ».

In fine, à travers un parcours à la fois atypique et inspirant, Sohan Afdou, en fin de cycle de master en finances à Londres, dans une démarche pédagogique, livre dans son oeuvre un message puissant à l’intention des jeunes en quête de sens pour leur vie.

Bien plus qu’une autobiographie, cette œuvre, dit-il, a un effet miroir. « Je crois que beaucoup s’y reconnaîtront », assure l’auteur.