
Le Chef d'état-major général des armées adjoint et la Représentante résidente d'Onu Femmes (au centre) appellent à un processus transparent et rigoureux
Le Chef d'état-major général des armées adjoint et la Représentante résidente d'Onu Femmes (au centre) appellent à un processus transparent et rigoureux
Participation significative des femmes militaires aux opérations de maintien de la paix : L’évaluation des obstacles officiellement lancée
L’enquête d’évaluation des obstacles à une participation significative des femmes militaires aux opérations de maintien de la paix des Nations unies ont été officiellement lancées le 8 mai 2025 à la salle de conférence de l’état-major des armées de Côte d’Ivoire au Plateau. Le top départ des travaux a été donné par le Général Dem Aly Justin, chef d’état-major général des armées adjoint, représentant le chef d’état-major général des armées, en présence d’Adjaratou Fatou Ndiaye, Représentante Résidente de l’Onu femmes en Côte d’Ivoire.
Le Général Dem Aly Justin a appelé à des entretiens sincères et transparents. Il a également réitéré l’engagement des responsables de la hiérarchie militaire de tout mettre en œuvre pour la collecte de données fiables. « Je tiens à souligner que cette initiative s’inscrit parfaitement dans la vision de transformation de notre armée : une armée moderne, inclusive, et tournée vers l’excellence opérationnelle. L’intégration des femmes à tous les niveaux n’est pas une faveur, mais un levier essentiel de performance collective », a-t-il déclaré.
Réalisée dans le cadre du Fonds de l’initiative Elsie, l ’enquête vise à « identifier clairement les barrières structurelles, socioculturelles, institutionnelles et opérationnelles ; à proposer des recommandations pratiques et adaptées pour lever ces obstacles ; et surtout, formuler des stratégies durables pour encourager et faciliter la participation des femmes militaires ivoiriennes dans les déploiements internationaux », a expliqué Adjaratou Fatou Ndiaye. L’objectif est de faire progresser la Côte d’Ivoire vers les taux de 15 et 25 % de femmes respectivement au niveau des contingents militaires et au niveau des observateurs et personnel militaire des opérations de maintien de la paix de l’Onu, contre 3 % actuellement selon les Faci ou 6 % au 31 décembre 2024, selon le Centre de données sur la paix et la sécurité.
Au dire de Dr Kramo Germain, représentant la Cellule d’Analyse de Politiques Économiques du CIRES (Capec), partenaire technique, l’enquête portera sur un échantillon de 380 personnes dont 50 % de femme, des personnels civils et militaires en activités ou retraités. Cela, dans toutes les régions militaires et en prenant compte tous les niveaux de grade et de responsabilité. Les résultats obtenus – avec l’appui de l’Agence nationale de la statistique (Ansat) - feront l’objet de validation par les femmes militaires et les responsables de l’armée avant publication, a-t-il indiqué.
Réalisée dans le cadre du Fonds de l’initiative Elsie, l ’enquête vise à « identifier clairement les barrières structurelles, socioculturelles, institutionnelles et opérationnelles ; à proposer des recommandations pratiques et adaptées pour lever ces obstacles ; et surtout, formuler des stratégies durables pour encourager et faciliter la participation des femmes militaires ivoiriennes dans les déploiements internationaux », a expliqué Adjaratou Fatou Ndiaye. L’objectif est de faire progresser la Côte d’Ivoire vers les taux de 15 et 25 % de femmes respectivement au niveau des contingents militaires et au niveau des observateurs et personnel militaire des opérations de maintien de la paix de l’Onu, contre 3 % actuellement selon les Faci ou 6 % au 31 décembre 2024, selon le Centre de données sur la paix et la sécurité.
Au dire de Dr Kramo Germain, représentant la Cellule d’Analyse de Politiques Économiques du CIRES (Capec), partenaire technique, l’enquête portera sur un échantillon de 380 personnes dont 50 % de femme, des personnels civils et militaires en activités ou retraités. Cela, dans toutes les régions militaires et en prenant compte tous les niveaux de grade et de responsabilité. Les résultats obtenus – avec l’appui de l’Agence nationale de la statistique (Ansat) - feront l’objet de validation par les femmes militaires et les responsables de l’armée avant publication, a-t-il indiqué.