Soutien au cinéma africain : Afreximbank lance un fonds de près de 610 milliards de francs CFA

Le Fonds pour le cinéma africain ne se limite pas au financement de films, il s’agit de construire un écosystème prospère qui renforce les talents créatifs de l’Afrique mondiale
Le Fonds pour le cinéma africain ne se limite pas au financement de films, il s’agit de construire un écosystème prospère qui renforce les talents créatifs de l’Afrique mondiale
Le Fonds pour le cinéma africain ne se limite pas au financement de films, il s’agit de construire un écosystème prospère qui renforce les talents créatifs de l’Afrique mondiale

Soutien au cinéma africain : Afreximbank lance un fonds de près de 610 milliards de francs CFA

Le 07/05/25 à 19:36
modifié 07/05/25 à 20:25
KIGALI, Rwanda, 7 mai 2025. La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), à travers sa branche d’investissement FEDA (Fonds de développement des exportations en Afrique), a lancé un Fonds africain pour le film d’un montant pouvant atteindre 1 milliard de dollar US soit 610 milliards de francs CFA. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de son programme Creative Africa Nexus (CANEX) et vise à transformer l’industrie cinématographique africaine en finançant la production et la distribution mondiale de contenus audiovisuels de qualité.

Ce fonds ambitionne de surmonter les principaux obstacles du secteur, tels que le manque d’équipements, de structures de post-production et d’écrans de cinéma, tout en renforçant la visibilité des talents africains sur la scène internationale.

Le président d’Afreximbank, Benedict Oramah, a souligné que ce projet permettra d’accélérer la croissance de l’économie créative, vecteur d’emplois et d’opportunités. Pour Marlene Ngoyi, directrice générale de FEDA, il s’agit de bâtir un écosystème pérenne au service de la croissance inclusive et de l’échange culturel. Kanayo Awani, vice-présidente exécutive, a rappelé que la culture constitue un levier stratégique pour le développement du continent.

Des figures internationales comme Viola Davis et Boris Kodjoe ont salué cette initiative, qui offre enfin aux créateurs africains les moyens de raconter leur histoire à leur manière et de réinventer la narration globale.



Le 07/05/25 à 19:36
modifié 07/05/25 à 20:25