
Le Professeur Roland N’Guetta (à droite) et le Professeur Xavier Jouven, tous deux d'Africa Research Network. (Ph: Dr)
Le Professeur Roland N’Guetta (à droite) et le Professeur Xavier Jouven, tous deux d'Africa Research Network. (Ph: Dr)
Traitement de l’hypertension artérielle en Côte d’Ivoire: Un robot conversationnel pour améliorer le suivi des patients
Il est lancé à Abidjan une étude clinique dénommée « Assistant vocal d’intervention automatisée (Avia). Un robot conversationnel pour améliorer le suivi des patients hypertendus en Côte d’Ivoire. C’est au cours d’une conférence de presse tenue le mardi 6 mai 2025, à l’hôtel Tiama sis au Plateau, que le lancement de l’étude clinique a été fait par les Professeurs Roland N’Guetta, de l’Institut de cardiologie d’Abidjan, par ailleurs directeur exécutif d’African Research Network et Xavier Jouven, Inserm de l’Université Paris Cité, co-fondateur d’African Research Network.
L’étude clinique est conduite sous la responsabilité des deux Professeurs. Elle a pour objectif d’évaluer l’efficacité d’un robot conversationnel de santé dans la prise en charge des patients souffrant d’hypertension artérielle en Afrique subsaharienne.
Concrètement, il s’agit, selon Professeur Roland N’Guetta, d’un robot conversationnel vocal, joignant directement les patients sur leur téléphone mobile (peu importe le modèle de téléphone et la zone) toutes les trois semaines. Il les interroge sur leur état de santé, leur observance thérapeutique, la mesure de leur tension artérielle et d’éventuels symptômes. « En cas d’anomalie détectée, une alerte est automatiquement transmise au médecin référent afin qu’une consultation de suivi puisse être envisagée », a-t-il expliqué.
Professeur Xavier Jouven, sur la question de la conduite du projet en Côte d’Ivoire, a fait savoir que l’étude clinique sera conduite à Abidjan auprès de patients adultes sélectionnés au sein de l’Institut de cardiologie. « La participation à l’étude est libre et pour le moment financée par les promoteurs. Elle concerne les patients de l’Institut de cardiologie d’Abidjan. Ceux qui, de façon volontaire, décideront de participer à l’étude, seront répartis en deux groupes. Un groupe va bénéficier de la prise en charge standard complétée par l’accompagnement d’Avia et le second groupe témoin suivra uniquement la prise en charge habituelle. Le critère principal d’évaluation sera la réduction de la tension artérielle au bout de six mois », a-t-il soutenu.
Il a ajouté que les critères secondaires porteront, notamment sur l’adhérence au traitement, la survenue d’hospitalisation, l’évolution du poids, la consommation de sel, l’activité physique et la satisfaction des patients vis-à-vis de l’outil.
Les conférenciers ont également soutenu que si les résultats de l’étude sont concluants, Avia pourrait être déployé à grande échelle pour d’autres maladies chroniques (diabète, insuffisance rénale, etc.), offrant un outil de prévention et de suivi accessible même dans les zones reculées.
Concrètement, il s’agit, selon Professeur Roland N’Guetta, d’un robot conversationnel vocal, joignant directement les patients sur leur téléphone mobile (peu importe le modèle de téléphone et la zone) toutes les trois semaines. Il les interroge sur leur état de santé, leur observance thérapeutique, la mesure de leur tension artérielle et d’éventuels symptômes. « En cas d’anomalie détectée, une alerte est automatiquement transmise au médecin référent afin qu’une consultation de suivi puisse être envisagée », a-t-il expliqué.
Professeur Xavier Jouven, sur la question de la conduite du projet en Côte d’Ivoire, a fait savoir que l’étude clinique sera conduite à Abidjan auprès de patients adultes sélectionnés au sein de l’Institut de cardiologie. « La participation à l’étude est libre et pour le moment financée par les promoteurs. Elle concerne les patients de l’Institut de cardiologie d’Abidjan. Ceux qui, de façon volontaire, décideront de participer à l’étude, seront répartis en deux groupes. Un groupe va bénéficier de la prise en charge standard complétée par l’accompagnement d’Avia et le second groupe témoin suivra uniquement la prise en charge habituelle. Le critère principal d’évaluation sera la réduction de la tension artérielle au bout de six mois », a-t-il soutenu.
Il a ajouté que les critères secondaires porteront, notamment sur l’adhérence au traitement, la survenue d’hospitalisation, l’évolution du poids, la consommation de sel, l’activité physique et la satisfaction des patients vis-à-vis de l’outil.
Les conférenciers ont également soutenu que si les résultats de l’étude sont concluants, Avia pourrait être déployé à grande échelle pour d’autres maladies chroniques (diabète, insuffisance rénale, etc.), offrant un outil de prévention et de suivi accessible même dans les zones reculées.