19e journée internationale de la sage-femme : Le rôle des sages-femmes en période de crise au cœur des réflexions

A  Abengourou, les professionnelles de santé célèbrent leur rôle crucial en période de crise, lors de la 19e Journée internationale de la sage-femme.
A Abengourou, les professionnelles de santé célèbrent leur rôle crucial en période de crise, lors de la 19e Journée internationale de la sage-femme.
A Abengourou, les professionnelles de santé célèbrent leur rôle crucial en période de crise, lors de la 19e Journée internationale de la sage-femme.

19e journée internationale de la sage-femme : Le rôle des sages-femmes en période de crise au cœur des réflexions

Le 06/05/25 à 13:56
modifié 06/05/25 à 14:08
La 19e Journée internationale de la Sage-femme a été célébrée du 2 au 5 mai 2025 à Abengourou, en Côte d’Ivoire, autour du thème : « Sages-femmes, indispensables dans chaque crise ». Un thème fort, qui met en lumière l’importance cruciale de ces professionnelles de santé, notamment en contexte de crise.

Des sages-femmes réunies au stade HKB d’Abengourou pour célébrer leur contribution à la santé maternelle et néonatale, même en contexte de crise.
Des sages-femmes réunies au stade HKB d’Abengourou pour célébrer leur contribution à la santé maternelle et néonatale, même en contexte de crise.



Lors de la cérémonie de clôture, le 5 mai, au stade HKB d’Abengourou, Mme Yao née Awa Diallo, présidente de l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI), a rappelé le rôle central des sages-femmes dans la santé et le bien-être des femmes et des enfants. Elle a souligné qu’au-delà des soins médicaux, elles assurent également un soutien psychologique, éducatif et communautaire, éléments essentiels pour faire face aux défis imposés par les crises.

Cependant, malgré leur contribution vitale, Mme Yao a relevé les nombreux obstacles auxquels les sages-femmes continuent d’être confrontées : insuffisance de matériel, formations parfois inadaptées, faible reconnaissance du métier et conditions de travail difficiles. Elle a ainsi lancé un appel en faveur d’un soutien renforcé de la part des autorités, des partenaires internationaux et des communautés.

Cet appel a trouvé un écho auprès de Norbert Coulibaly, intervenant au nom de la représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Il a salué la valeur du métier de sage-femme, véritable pilier de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. Il a également présenté le programme mis en œuvre par l’UNFPA, en collaboration avec les gouvernements d’Afrique de l’Ouest, visant à intégrer les sages-femmes dans les réponses humanitaires. En Côte d’Ivoire, ce programme est actif dans les régions du Bounkani et du Tchologo, où il touche quelque 70 000 demandeurs d’asile. Lancé en 2024 à Bouna, il repose sur un Dispositif Minimum d’Urgence (DMU) dédié à la santé des mères, des enfants, des adolescents et des jeunes.

Enfin, Norbert Coulibaly a relayé l’appel de la Directrice exécutive de l’UNFPA, le Dr Natalia Kanem, à accroître les investissements dans les systèmes de soutien aux sages-femmes, à travers l’initiative « Accélérateur de la pratique sage-femme ».

Mme Soltié Coulibaly, représentant le ministre de la Santé, a conclu en réaffirmant l’engagement du gouvernement ivoirien envers cette profession indispensable.

Z.N.



Le 06/05/25 à 13:56
modifié 06/05/25 à 14:08