Liberté de la presse
Sauvetage des médias ivoiriens : Les acteurs du secteur plaident pour un « Plan Ouattara »
« Au nom des acteurs de notre secteur, patrons et employés, nous demandons un plan Marshall... que dis-je, un Plan OUATTARA pour les médias ivoiriens », a lancé Glodé Francelin, ce samedi 3 mai 2025, au stade de la RTI à Cocody, à l’occasion de la célébration de la 32e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse. L’événement était placé sous le thème : « Informer dans un monde complexe : l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias ».
Avant de formuler cet appel, le responsable a dressé un tableau sombre de la situation actuelle des médias en Côte d’Ivoire, affirmant que ces derniers « broient du noir ».
« Il faut le dire, le constat est alarmant. Les chiffres de vente des journaux sont en chute libre. Certains quotidiens nationaux, et encore les plus chanceux, ne tirent à peine que 5 000 exemplaires par jour, et en vendent moins de 2 000. Les autres se rabattent sur la vente en ligne, faute de moyens pour couvrir les frais d’impression », a-t-il exposé.
Selon lui, les entreprises de presse imprimée cumulent les déficits, ce qui les contraint à des réductions drastiques de personnel, souvent sans aucune mesure d’accompagnement.
Tout en saluant les efforts de l’Agence de soutien et de développement des médias (ASDM), qui a injecté plus de deux milliards de FCFA dans le secteur en 2024, Glodé Francelin estime que cet appui reste insuffisant. « Sans une aide directe pour l’impression des journaux et le fonctionnement des entreprises, l’intervention de l’ASDM reste un coup d’épée dans l’eau », a-t-il déploré.
Il a ensuite insisté sur l’urgence de la situation : « Le secteur des médias en Côte d’Ivoire est plus qu’agonisant. La conséquence la plus évidente de ce coma, c’est que l’écrasante majorité des journalistes et des professionnels de la communication exercent ce noble métier sans salaire. »
Face à cette crise, Glodé Francelin appelle les organisations professionnelles des médias à se rassembler pour mener des réflexions approfondies, en vue de proposer des solutions concrètes. Des solutions qui, espère-t-il, permettront l’élaboration et la mise en œuvre d’un véritable « Plan Ouattara » pour la survie et la relance des médias ivoiriens.
« Il faut le dire, le constat est alarmant. Les chiffres de vente des journaux sont en chute libre. Certains quotidiens nationaux, et encore les plus chanceux, ne tirent à peine que 5 000 exemplaires par jour, et en vendent moins de 2 000. Les autres se rabattent sur la vente en ligne, faute de moyens pour couvrir les frais d’impression », a-t-il exposé.
Selon lui, les entreprises de presse imprimée cumulent les déficits, ce qui les contraint à des réductions drastiques de personnel, souvent sans aucune mesure d’accompagnement.
Tout en saluant les efforts de l’Agence de soutien et de développement des médias (ASDM), qui a injecté plus de deux milliards de FCFA dans le secteur en 2024, Glodé Francelin estime que cet appui reste insuffisant. « Sans une aide directe pour l’impression des journaux et le fonctionnement des entreprises, l’intervention de l’ASDM reste un coup d’épée dans l’eau », a-t-il déploré.
Il a ensuite insisté sur l’urgence de la situation : « Le secteur des médias en Côte d’Ivoire est plus qu’agonisant. La conséquence la plus évidente de ce coma, c’est que l’écrasante majorité des journalistes et des professionnels de la communication exercent ce noble métier sans salaire. »
Face à cette crise, Glodé Francelin appelle les organisations professionnelles des médias à se rassembler pour mener des réflexions approfondies, en vue de proposer des solutions concrètes. Des solutions qui, espère-t-il, permettront l’élaboration et la mise en œuvre d’un véritable « Plan Ouattara » pour la survie et la relance des médias ivoiriens.