
Les travailleurs du secteur privé ont célébré cette fête dans l’espoir d’avoir une oreille attentive à leurs problèmes (DR)
Les travailleurs du secteur privé ont célébré cette fête dans l’espoir d’avoir une oreille attentive à leurs problèmes (DR)
Harcèlements en milieu professionnel : la centrale Dignité appelle le gouvernement à ratifier la convention de l'OIT
A l’occasion du 1er mai 2025, les travailleurs du secteur privé et du public de Côte d’Ivoire ont célébré la fête du Travail dans un climat de reconnaissance et de revendications.
Ceux affiliés à la Confédération ivoirienne des syndicats libres Dignité (CISL Dignité) dont le Syntu-Fratmat (Syndicat des travailleurs Unis de Fratmat), se sont retrouvés à Cocody, dans la matinée du jeudi 1er mai, pour ensemble exprimer leur reconnaissance à l’Etat de Côte d’Ivoire. Mais, surtout, présenter des revendications et plaidoyers.
Entre autres, la ratification de la convention C190 de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Adoptée en juin 2019, cette Convention est le premier traité international à reconnaître le droit de chacun à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, y compris de violence et de harcèlement fondés sur le genre.
« En Côte d’Ivoire, une étude récente menée en février 2025 par l’École Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (Ensea) sur la Violence et le harcèlement, révèle une prévalence de 58 % de la violence et du harcèlement au travail », a déclaré Boris Koné, membre du comité intersyndical pour la ratification de la convention par la Côte d'Ivoire.
Il a fait savoir que ce phénomène touche particulièrement les femmes, qui sont plus exposées aux violences sexuelles, tandis que les hommes subissent davantage de violences psychologiques et physiques.
Il a ensuite fait remarquer que l’OIT a également publié une étude sur ce sujet, mettant en avant 8 formes principales de violence et de harcèlement identifiées dans le monde du travail en Côte d’Ivoire. Entre autres, la violence physique, psychologique, sexuelle, économique, institutionnelle, numérique et celle basée sur le genre.
Ces violences dit-il, ont des conséquences importantes sur la santé mentale et physique des travailleurs, ainsi que sur leur motivation et leur productivité.
Il a aussi fait observer que des organisations locales, comme le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme (Riddef), ont signalé que 33 % des travailleurs interrogés ont été victimes de harcèlement sexuel, mais seulement 2 % d’entre eux envisagent de porter plainte, en raison de la peur des représailles et des obstacles juridiques.
Face à cette situation, Boris Koné a souligné que des efforts sont en cours pour renforcer les cadres juridiques et sensibiliser les acteurs du marché du travail afin de mieux protéger les victimes et prévenir ces abus.
Toutefois, pour que tout cela aboutisse, il faudrait que le gouvernement ivoirien ratifie cette convention pour un environnement sûr et sain pour les travailleurs.
Entre autres, la ratification de la convention C190 de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Adoptée en juin 2019, cette Convention est le premier traité international à reconnaître le droit de chacun à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, y compris de violence et de harcèlement fondés sur le genre.
« En Côte d’Ivoire, une étude récente menée en février 2025 par l’École Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (Ensea) sur la Violence et le harcèlement, révèle une prévalence de 58 % de la violence et du harcèlement au travail », a déclaré Boris Koné, membre du comité intersyndical pour la ratification de la convention par la Côte d'Ivoire.
Il a fait savoir que ce phénomène touche particulièrement les femmes, qui sont plus exposées aux violences sexuelles, tandis que les hommes subissent davantage de violences psychologiques et physiques.
Il a ensuite fait remarquer que l’OIT a également publié une étude sur ce sujet, mettant en avant 8 formes principales de violence et de harcèlement identifiées dans le monde du travail en Côte d’Ivoire. Entre autres, la violence physique, psychologique, sexuelle, économique, institutionnelle, numérique et celle basée sur le genre.
Ces violences dit-il, ont des conséquences importantes sur la santé mentale et physique des travailleurs, ainsi que sur leur motivation et leur productivité.
Il a aussi fait observer que des organisations locales, comme le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme (Riddef), ont signalé que 33 % des travailleurs interrogés ont été victimes de harcèlement sexuel, mais seulement 2 % d’entre eux envisagent de porter plainte, en raison de la peur des représailles et des obstacles juridiques.
Face à cette situation, Boris Koné a souligné que des efforts sont en cours pour renforcer les cadres juridiques et sensibiliser les acteurs du marché du travail afin de mieux protéger les victimes et prévenir ces abus.
Toutefois, pour que tout cela aboutisse, il faudrait que le gouvernement ivoirien ratifie cette convention pour un environnement sûr et sain pour les travailleurs.